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à savoir que le même attribut du «triple bâton n se retrouve constamment dans le voisinage immédiat de Subhadra devenu moine. Une fois même (fig. 281), il le tient, lui aussi, entre ses mains avec le kamandalu qui y est suspendu et qui complète naturelle-. ment cet ustensile, ainsi qu'on peut voir déjà et plus clairement à Barhut (1). Car enfin, que les trois bâtons liés de ces ascètes fussent le signe de leur triple retenue en pensée, parole et action, nous n'en voulons pas douter, puisque Manu lui-même l'assure : mais on conviendra que ce n'est là qu'une interprétation symbolique. Pratiquement il est impossible de se méprendre, sinon sur le personnage, du moins sur l'usage auquel ce trépied était affecté. Comme dit Bernier(2), d'eau se rafraîchit fort bien dans ce flacon, pourvu qu'on ait soin de tenir toujours humectée la pochette qui l'environne et .. . qu'on la tienne au vent, comme on fait ordinairement, sur trois jolis petits bâtons croisés pour ne pas toucher terre... r. En résumé nous verrions ainsi paraître, selon les scènes, à côté du lit de mort du Buddha, outre les divinités, les laïques et ses propres moines : 1° le parivrdjaka Subhadra, d'abord sous la forme d'un tridandin, puis sous celle d'un bhiksu : c'est le modèle de la figure 281 , dont nous pouvons rapprocher à ce point de vue la figure 1137 (3); 2° un Âjivaka nu, tel justement que nous l'attendons (fig. 277279); 3° le même, sous l'aspect abusivement étendu du tridandin (fig. 28fi-286). Et si l'on demande quelles raisons nous pouvons alléguer à l'appui de cette façon de concevoir l'évolution de ce