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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2 | |
イブン=バットゥータの旅 : vol.2 |
18 VOYAGES
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voient des vestiges de châteaux, etc. qui annoncent son ancienne splendeur. Nous nous embarquâmes ensuite sur le golfe, qui sort de la mer de Perse, clans un petit navire appartenant à un habitant d'Obollah, nommé Moghâmis. C'était après le coucher du soleil, et nous arrivâmes le matin à Abbâdân , qui est un gros village clans un terrain salin et inculte. Il possède beaucotip de mosquées, des oratoires et des couvents pour les hommes pieux. Entre Abbâdân et le rivage, il y a trois milles.
Ibn Djozay observe ici « Abbâdân était anciennement une ville; mais le sol y est ingrat, et ne fournit pas de céréales. Celles-ci y sont importées; l'eau aussi y est en petite
quantité. Un poète a dit à son égard : »
Q vous qui avez été jusqu'en Espagne, certes, jusqu'à Abbâdân, à l'extrémité de la terre.
C'est le lieu le plus désolé que j'aie vu; mais j'y cherchais mentionne à son sujet, parmi les gens.
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