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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 |
LES GROTTES DÉ LONG-MEN
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temple Hiang-chan ai (fig. 956), célèbre par les souvenirs litté-
raires qu'y rattache le nom du poète Po Kiu-yi ) A (772-846). A
l'autre extrémité de cette paroi orientale du défilé, où les grottes
sont bien moins nombreuses et moins importantes que dans la mon-
tagne occidentale, on voit les bâtiments du temple K'an-king 11
(fig. 960).
Ces trois temples, à savoir le temple Ts'ien-k'i, le temple Hiang-
chan et le temple K'an-king, sont les seuls qui se voient aujourd'hui
à Long-men. Il y en avait un plus grand nombre autrefois ; dans une
notice écrite en 832, Po Kiu-yi nous apprend, en effet, que le temple
Hiang-chan était le premier des dix temples de Long-men I. Des
sept temples qui ont maintenant entièrement disparu, nous ne con-
naissons que l'emplacement d'un seul d'entre eux ; c'est le temple
Fong-sien t qui était situé devant le groupe des statues colos-
sales sculptées par ordre de l'impératrice Wou ; mais il n'est resté
aucun vestige des constructions d'autrefois ; seule l'inscription qui
est gravée sur le trône du grand Buddha (fig. 633), nous indique l'en-
droit où elles s'élevaient. D'autre part, deux inscriptions (fig. 736 et
1333 ; 701 et 1427), mentionnent le temple King-chan a qui est
peut-être celui que l'ancienne monographie de Lo-yang appelle
inexactement le temple Kia-chan `z. En dehors des temples
Ts'ien-k'i, Hiang-chan, K'an-king, Fong-sien et King-chan, nous
trouvons nommés . dans l'ancienne monographie de Lo-yang3 les
temples K'ien-yuan , Kouang-houa Tt , Tch'ong-hiun ßj1,
Pao-ying, ig et T'ien-tchou ; nous arrivons bien ainsi au
total de dix et nous avons la liste complète des temples dont Po
Kiu-yi disait que le temple Hiang-chan était le plus beau.
Pour nous faire une idée de l'aspect du défilé au temps où le boud-
dhisme y était florissant, il faut donc nous représenter les plus con-
sidérables des grottes comme précédées par des bâtiments dans
lesquels vivaient les moines affectés au culte ; c'était, à vrai dire, la
grotte elle-même qui constituait le sanctuaire du temple et, sans
doute les locaux habités par les desservants devaient être le plus
1. Cf. T'ou chou tsi tch'eng, section Tche fang 2. Cf. Lo-yang hien tche, chap. xxii, p. 14 b.
tien, chap. cccCxLI, pp. 5 a 6 b. 3. Cf. Lo-yang hien tche, chaps xxii, p. 14 a.
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