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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 | |
東アジアの記憶 : vol.3 |
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LE JET DES DRAGONS 20~
trois magistrats, il y avait trois►isidences E ;
chacune de ces résidences comportait trois palais
Ff.)(f ; chacun des palais se divisait en quatre ou
cinq adtninistrations sf. ; le nombre de ces administrations était de trente-six pour le principe su-
périeur, c'est-à-dire pour le magistrat du Ciel ; il
était de quarante-deux pour le principe médian, c'est-à-dire pour le magistrat de la Terre et de qua-
rante-deux aussi pour le principe inférieur, c'est-à-dire pour le magistrat de l'Eau. Au total il y avait donc pour les trois principes, neuf résidences, vingt
sept palais, cent vingt résidences jL g
1 j/s, 1 * O (Cf. WIEGER; C. T.,
boite 436, fasc. 6, p. 4n-4" et WIEGER ; C. T., boite 429,
fasc. 2, p. 59b et suiv.). .
Le culte des trois principes a une très grande importance dans le taoïsme ; les trois magistrats
sont conçus comme jouant un rôle inoral ; ce sont
eux qui sont chargés d'examiner les actions des hommes et de juger les rétributions qui doivent
les récompenser ou les punir ; c'est à eux que
s'adressent les confessions qui sont destinées à atténuer les fautes ; c'est en leur honneur que sont
consacrés certains jours pendant lesquels on se
soumet au jeûne et on s'abstient de certaines actions mauvaises comme par exemple de tuer des
êtres vivants. Je ne sais si l'institution de ces jours
d'abstinence est antérieure aux T'ang; pour cette dynastie, nous possédons le texte d'un édit impor-
tant qui est fort net à cet égard ; il nous a été con-
servé dans le T'ang lieou lien) y` A (chap. L, p. 20a) dont le texte est mis sous le nom de l'em-
pereur Hivan-tsong (713-75n), tandis que le com-
mentaire a été rédigé par une commission de lettrés dont le président était Li Lin-fou .*7 . ff
(t 752) : « La vingt-deuxième année k'ai-yuan, le
treizième jour du dixième mois (12 novembre 734), l'Empereur rendit un décret en ces termes : « Pour
les trois principes de la religion taoïste a * R,
il y a vraiment des règles et des prohibitions ; j'y applique toute ma pensée depuis longtemps et ce-
pendant les êtres vivants n'ont pas encore obtenu
le bonheur. Le quinzième jour du présent mois est le jour de jeûne pour le principe inférieur f
7G lof H ; j'interdis de tuer. Dorénavant et dans
toutes les préfectures de l'Empire, les fonctionnaires interdiront de tuer pendant. les jours des trois
principes jG H qui sont chaque année le
treizième, le quatorzième et le quinzième jours du premier, du septième et du dixième mois. »
I1 s'agit ici de l'empereur régnant. •
Ce discours n'est autre que le décret impérial ordonnant de célébrer la cérémonie taoïste.
54'. Il inc semble que l'officiant fait ici l'éloge du décret impérial; « la sainte spiritualité » et « le coeur » se réfèrent donc à l'Empereur.
Cf. p. 182.
Le nombre des religieux taoïstes prenant part à la célébration de l'office est toujours prévu
d'avance exactement.. Vous trouvons mentionnés le plus souvent les nombres.
C'est l'autel dont.la disposition symbolise en raccourci le Ciel et la Terre. Cf. WIEGEn, 1208 ;
C. T., 443, fasc. 1, p. 49a : X*. met
eft« prenant pour modèle le Ciel et symbolisant la 'ferre, nous avons installé respectueusement un autel des étoiles ».
Cf. P. 203 ; n. 44.
Le soleil, la lune et les étoiles.
Cf. p. 483, n. 75.
Les neuf terres jL hg semblent être identi-
ques aux neuf régions obscures jt ltit qui contiennent les mondes infernaux.
Les formulaires de confession et de repentance sont très nombreux dans le taoïsme moderne. Voici les litres de deux d'entre eux que j'ai rapportés de Chine; ils ne figurent pis dans le catalogue de Wieger, sans doute parce qu'ils sont trop
modernes : 1° ± 7C .FES'irl9Cid00
« Confession adressée -aux trois fonctionnaires des trois principes suprêmes pour supprimer les calamités et abolir les péchés »; 2° x
atigXXX Vf fie « Discours prononcé par le vénérable divin de la primitivité originelle au sujet de la précieuse confession adressée au Pic de l'Est pour être délivré des injustices et pour s'excuser des péchés. n
e NA *S. Ici l'officiant parait parler de toutes les âmes des empereurs défunts du temple ancestral, et non pas d'une seule.
Par l'effet des oeuvres pies les limes des empereurs défunts étant parvenues à la béatitude, leurs tombes où sont leurs âmes sensitives et leurs sanctuaires où sont leurs limes spirituelles seront assurées du calme ; dés lors le territoire des neuf provinces, c'est-à-dire l'empire entier jouira de leur protection surnaturelle et sera paisible.
Les cinq dieux AMI sont déjà mentionnés dans les hymnes du bureau de la musique composés au deuxième siècle avant notre ère (cf. Sseu-ma Ts'ien, trad. fr., t.Ill, p. 62e) ; ils ne sont autres là que les cinq Empereurs d'en haut A . *. (Mais dans notre texte, ils paraissent être plutôt le dieu
de la planète de l'année §41, le dieu du mois
présent 4. }i 1 , le dieu de la destinée personnelle
le dieu de l'année en cours Ti #41 et le dieu du présent jour 4. a lie (cf. C. T., 458, fasc. 7, p. 44a).
Dans une autre formule analogue (cf. WIE-GER, 515 ; C. T., boite 437, fasc. 3, p. 4a), il est souhaité que la longévité de l'Empereur égale en durée les montagnes Houa, Song et Hung, c'est-à-dire les Pics de l'Ouest, du Centre et du Sud.
On a vu plus haut (p. 75,1. 16) que les textes véritables avaient été déposés sur une table en attendant qu'on les brûlât avec le texte de la requête.
67'. Comparez l'énumération analogue de la page 190, ligne 18.
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