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0191 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 191 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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TCHINGUIZ KHAN   189

faire la guerre, dans l'intention de mettre des bornes à une puissance dont il redoutait les effets » 1.

  • La forme du visage de ces peuples de race tatare , assez semblable à celle des Chinois, les faisait aisément distinguer des autres nations de la terre. Des yeux bruns, placés obliquement vers le nez, peu ouverts et comprimés par des pommettes saillantes, de grosses joues, un nez camus, des lèvres charnues, le visage et la tête ronds, le teint olivâtre et le menton peu garni de barbe, tels étaient leurs traits caractéristiques, et tels sont encore aujourd'hui ceux de leurs descendants, les Mongols, les Kalmouks, les Bouriates. Ils avaient en général une stature moyenne, avec de larges épaules et,la taille mince à ~la ceinture.

  • Ils se rasaient les cheveux au sommet de la tête, en forme de fer à cheval; ils se les rasaient également par derrière; et de ceux qu'ils laissaient croître dans l'intervalle, ils faisaient des tresses qui leur pendaient derrière lés oreilles.

  • Ils se couvraient la tête de bonnets plats, de diverses couleurs, dont le bord était un peu renflé, excepté dans la partie postérieure d'où il tombait un pan long et large d'une palme. Deux cordons fixés au bord de cette coiffure se nouaient sous le menton, et sur ces cordons pendaient deux languettes qui flottaient _au gré des vents. Leurs tuniques croisées sur l'estomac et attachées de côté, se serraient au corps avec une - ceinture. Ils portaient en hiver deux robes fourrées, l'une avec le poil contre la peau, et l'autre en dehors. Les femmes avaient des coiffures élevées; mais le costume des filles était si semblable à celui des hommes, qu'on pouvait à peine les en distinguer.

» Ils habitaient des huttes construites avec des claies de. la hauteur d'un homme, posées en cercle et supportant des perches dont l'extrémité était fixée dans un anneau de bois. On couvrait ce mince échafaudage de pièces de feutre liées ensemble, et assujetties par des cordes de crin qui entouraient la hutte. La portière, également en feutre, était toujours placée vers le midi. Le cercle supérieur restait

I. MAILLA, VIII, p. 518.

Moeurs et Coutumes.