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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.1 |
222 MÉLANGES ORIENTAUX
(1511) eut un énorme retentissement dans tout l'Extrême-Orient ; les Portugais nouèrent presque aussitôt des relations soit commerciales, soit politiques, avec la Chine, le Siam et le Pégou. Le premier Portugais qui visita le Pégou (1511) est Ruy-Nuisez n'AcUNHA, mais ce n'est pas ici le moment de parler de l'histoire des Portugais.
Les premiers efforts des Anglais pour arriver aux Indes, et partant dans l'Extrême-Orient, eurent lieu sous Henri VII, en 1496. Mais il n'était pas question pour eux, à cette époque, de prendre soit la route de Russie et de l'Asie centrale, soit la route de Perse, soit la route d'Égypte, soit la route du Cap de Bonne Espérance. Le Nord-Ouest les attirait et cette erreur géographique fut heureuse pour les Anglais comme pour les Espagnols, car si Christophe. Colomb, en cherchant la route des Indes, découvrait l'Amérique, en poursuivant le même but, Jean CABOT découvrait Terre-Neuve et nous faisait connaître le Labrador.
Le premier Anglais, ayant visité les Indes, dont l'histoire nous ait conservé le nom est Thomas STEPHENS, ancien élève du New College d'Oxford. Tous ceux qui ont visité cette célèbre ville universitaire savent le charme de ce collège, dont la «jeunesse» remonte au xive siècle, puisqu'il fut fondé le 30 juin 1379, par l'évêque de Winchester, William DE WYKEHAM. Ce Stephens, qui appartenait au diocèse de
Salisbury, entra dans la Compagnie de Jésus, le 11 octobre 1578 ; il partit pour les Indes l'année suivante
et mourut à Goa en 1619. L'histoire n'a pas eu moins
de mémoire pour le premier Anglais qui ait visité le royaume de Pégou ; ce n'était pas un missionnaire,
mais un négociant, Ralph FITCH. Il avait quitté l'Angleterre avec deux compatriotes, James NEW-
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