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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 | |
五百の物語と寓話 : vol.3 |
2Qt CHENG KING (Nos 437-438)
que vous, maître A-yi-chan-lch'e,-- vous m'avez amené dans. la ville, -- que vous m'avez attaché à un pieu et que vous m'avez infligé de cruels tourments. — Maintenant encore je ne l'ai point oublié, car vous m'avez battu fort douloureusement. — Puisque j'ai obtenu mon indépendance, — je ne saurais plus aller me soumettre à vos tortures.
N° Lt38.
(Trip., XIV, 5, p. 5/1 r°.)
Autrefois, il y a de cela des générations innombrables, il y avait un brahmane ; sou épouse se nommait Fleur cle lotus (Utpalâ) ; elle était d'une beauté fort remarquable et son visage était merveilleux ; elle était la première des femmes par ses formes ; rarement on en voit de telles dans le monde ; on aurait difficilement égalé sa renommée et sa vertu. Ce brahmane avait une servante qu'il introduisit dans son intimité ; il était plein de prévenances pour elle et ne témoignait aucun respect à son épouse Fleur de' lotus qu'il ne prenait point plaisir à voir ; il suivait au contraire les avis .de la servante.
Il emmena son épouse hors de sa demeure et alla avec elle dans la montagne ; il monta sur un arbre yeou-l'an-po (udumbara), et se mit à cueillir tous les fruits mûrs, qu'il prenait et mangeait ; il rejetait tous les fruits verts pour les donner à son épouse ; celle-ci lui demanda : « Pourquoi mangez-vous seul les fruits mûrs et jetez vous en bas ceux qui sont verts pour me les donner ? » Son mari lui répondit : « Si vous désirez avoir des fruits mûrs, pourquoi ne montez-vous pas sur l'arbre pour les prendre vous- même ? » Son épouse répliqua : « Puisque vous ne m'en donnez pas, je ne pourrai pas en avoir (autrement) ; j'obéi-
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