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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0401 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3
五百の物語と寓話 : vol.3
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.3 / 401 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000294
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SUTRAS DIVERS (N° 500)   381

la main cinq cents pièces d'argent ; je vous ai acheté (cinq de vos) fleurs parce que je voulais les répandre sur le Buddha ; vous m'avez confié les deux autres pour les offrir au Buddha et vous avez fait alors ce voeu : « Puissé-je, dans mes vies ultérieures, être toujours votre femme, et, belle ou laide, n'être jamais séparée de vous. » Je fis alors avec vous cette convention solennelle: « Si vous désirez être ma femme, il vous faudra vous conformer à ma volonté ; je ferai toutes les libéralités possibles et je ne m'opposerai à aucun des désirs qui me seront exprimés ; je m'abstiendrai seulement de donner mon père et ma mère; mais, pour tous les autres dons que je ferai, vous suivrez ma volonté. » Vous me répondîtes alors que vous y consentiez. Or, maintenant j'ai fait don des enfants et voici que vous jetez le trouble dans mes sentiments excellents. » En entendant ces paroles du prince héritier, la princesse sentit son coeur et son intelligence s'ouvrir; elle se rappela que, dans une vie antérieure; elle avait promis d'approuver toutes les libéralités que ferait le prince héritier et d'acquiescer promptement à tous ses désirs.

Çakra, roi des devas, voyant quelle était la charité du prince héritier, descendit pour le mettre à l'épreuve avec le désir de lui demander encore quelque chose. Il se transforma en un brahmane qui, lui aussi, avait douze sortes de laideurs, et, arrivé en présence du prince héritier, il lui parla en ces termes : « J'ai constamment entendu raconter, d prince, que vous vous plaisiez à exercer la charité et que, quelle que fût la demande qu'on vous adressât, vous ne vous opposiez aux désirs de personne. C'est pourquoi je suis venu ici dans l'intention de vous demander pour moi votre épouse. » Le prince héritier répondit : « J'y consens; c'est fort bien; elle est à vous. » La princesse lui dit alors : « Si maintenant vous me donnez à un homme, qui subviendra à votre entretien ? » Le prince répliqua :