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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0015 Les Fouilles de Haḍḍa III : vol.3
ハッダの発掘調査 : vol.3
Les Fouilles de Haḍḍa III : vol.3 / 15 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000277
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FIGURES ET FIGURINES   7

Aucune des statues ainsi adossées à des murs, et dont la taille peut aller pour les Buddhas jusqu'à 20 mètres de haut, n'est pleine ; toutes (et c'est ce qui explique qu'en aucun cas leur corps n'ait pu être conservé) sont constituées par une mince couche de stuc recouvrant un substratum de grès artificiel ou de terre. Le grès artificiel est fait de sable provenant des formations gréseuses naturelles connues des géologues sous le nom de siuvalik. C'est un sable blanc contenant de menus minéraux noirs, qui lui donnent un aspect poivre et sel. Il a été aggloméré par de la boue, probablement rendue plus adhérente par un peu de gomme d'abricotier que les pluies ont depuis dissoute. La couche de stuc n'a guère qu'un centimètre d'épaisseur, sauf aux saillies des plis. Le cou est relié au tronc par un morceau de bois recouvert de stuc ou simplement par un tampon de paille. Le bois le plus communément utilisé est celui de peuplier, mais dans Tapa—i—Kafariha, c'est au bambou qùe l'on a eu recours.

Quant aux têtes entées sur ces corps, la plupart d'entre elles étaient creuses et, par suite, si fragiles que fort peu nous sont parvenues intactes. On peut assurer, par l'examen de celles qui ont résisté à la destruction, qu'elles étaient exécutées par apposition de stuc sur un substratum de terre ou de grès : car le moule interne des cavités montre toûjours, à la place des yeux, une légère dépression destinée à épaissir le stuc derrière le renfoncement des orbites, ce qui prouve qu'on travaillait de l'intérieur vers l'extérieur. Enfin certaines têtes de très grande taille étaient faites au moule, en versant dans ce dernier des couches successives de barbotine, jusqu'à ce qu'une épaisseur suffisante (environ r cm.) fût atteinte. La cavité était ensuite remplie de sable ou de boue. Ces têtes sont aussi très fragiles : au moindre choc, toutes les couches dont elles sont constituées se délitent et se brisent en plaques concentriques. Comme dans le cas des stûpa, l'adhérence du stuc et du remplissage était augmentée par une couche intermédiaire plus malléable qui, du fait des difficultés de sa manipulation, était étendue à l'aide d'une étoffe dont elle a conservé l'empreinte. Ce procédé était d'une application courante (voir fascicule I).