国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Recherches Archéologiques au Col de Khair khaneh près de Kābul : vol.1 | |
カブール近郊ケール・カネー峠の考古学調査 : vol.1 |
Détail de l'appareil du mur de soutènement | |
Détail de l'appareil du mur de soutènement |
2 RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES AU COL DE KHAIR KHANEN
des maisons de Kabul apparaît plus loin vers le Sud, dominée par les mamelons de Sherpur et du Siyah sang (voir carte). On discerne sans peine, la brume mati-nale une fois dissipée, vers la base des monts Chakri, les dômes des stûpas de Shevaki. Tel était le spectacle qui s'imposait, émouvant appel à la méditation
et à la prière, aux hôtes de ce sanctuaire privilégié.
Le site auquel nous venons de taire allusion fut repéré par M. Jean Carl au cours d'une reconnaissance archéologique effectuée en février 1934.
disparu sous les terres détachées des pentes
orientales du Koh Hazar-i-bagal par les pluies torrentielles qui sévissent au printemps ; de telle sorte que le sanctuaire et ses dépendances se présentaient à l'ceil de l'observateur sous l'aspect de monticules aux formes plus ou moins arrondies (voir Pl. VI). Un détail caractéristique ; à savoir la nuance claire de la masse terreuse du sommet de ces tumuli devait attirer, puis retenir l'attention de M. Jean Carl. Les premiers sondages pratiqués dès le I- mars 1934 donnèrent des résultats nettement encourageants. C'est ainsi que fut assurée la mise au jour d'une partie des dépendances (E, F), des sanctuaires A. B. C. et de la face Sud du mur de soutènement (voir Pl. I). D'épaisses plaques de schiste superposées formaient l'appareil de ce mur de soutènement. Cet empilage était consolidé, de place
en place, par l'insertion de gros blocs de schiste à parements extérieurs soigneusement taillés, un mode de construction classique dont les sites anciens de la région de Jelàlabad et de Kabul nous ont révélé de nombreux exemples (fig. I, 2).
Ces résultats une fois acquis, les travaux furent poursuivis méthodiquement par M. Jean Carl, assisté de M. E. Bacquet. Le mur de soutènement
fut dégagé progressivement. Un escalier construit sur la face Sud de ce mur repré-
sentait l'entrée principale (voir Pl. VII, 4 et Pl. I). L'entrée secondaire était ménagée sur la face Nord ; on passait ensuite dans la cour intérieure, puis, de là, par un plan incliné (face Nord du mur de soutènement), on atteignait la terrasse du sanctuaire. Un autre moyen d'accès au sanctuaire consistait en un petit escalier reliant directement le terre-plein à la terrasse (voir Pl. I). Cette terrasse, qui supporte les trois
FIG. I.
Les édifices ruinés avaient
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FIG. 2.
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