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0015 Recherches Archéologiques au Col de Khair khaneh près de Kābul : vol.1
Recherches Archéologiques au Col de Khair khaneh près de Kābul : vol.1 / Page 15 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000282
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RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES AU COL DE KHAIR KHANEH   5

l'effigie du malek Kusâno—sassanide Napki (v`—vie siècle après J.—C.) (1) furent trouvées dans la chambre F.

Nous en avons fini avec les constructions groupées intra—muros ; sanctuaires et dépendances ; il nous faut maintenant aborder les annexes situées à l'Ouest et à l'Est de l'ensemble compris à l'intérieur du terre—plein délimité par le mur de soutènement. La construction G (Pl. XVIII), la plus rapprochée de la face Ouest du groupe principal, se présente extérieurement sous l'aspect d'un bloc cubique percé d'une seule entrée, ménagée dans la face Est. Cette ouverture permet d'accéder à un vestibule communiquant avec deux chambres. Un escalier s'amorçant à gauche de l'entrée conduisait au toit—terrasse de l'édifice (Pl. I, I1, III). Les murs de briques crues sont édifiés sur un soubassement de blocage très grossier de pierres brutes, lequel n'a rien de commun avec l'appareil de belle apparence, aux assises régulières, que nous avons rencontré à la base des constructions A. B. C. Il est possible que ce bâtiment représente une construction tardive, indépendante du groupe principal ; la même observation peut s'appliquer au soubassement quadrangulaire, flanqué aux angles d'éléments circulaires (H), qui apparaît à l'Ouest de l'édifice G. (PI. XVIII, 24). Cette construction complètement massive, comportant des assises de schiste irrégulièrement disposées, ne dépasse "pas un mètre dans ses parties les plus hautes. Le plan du monument (Pl. 1, III, IV) n'appelant aucune comparaison avec des ordonnances déjà connues, il nous paraît difficile de risquer une hypothèse quant à la destination prévue par les constructeurs.

Plus intéressante apparaît l'annexe située à l'Est du groupe principal ; des sondages exécutés par M. Carl avaient révélé des détails intéressants : amorce d'un petit mur d'enceinte se raccordant à une construction massive (Pl. XIX, 26 a), vraisemblablement un autel en plein—air. Des fouilles méthodiques furent exécutées sous ma direction en novembre—décembre 1934 (2). Un dispositif de plan singulier fut complètement dégagé (Pl. XIX et Pl. XX); il comporte un petit mur de construction grossière ; la terre ayant été employée en guise de mortier, d'une hauteur moyenne de o m. S o, d'une largeur variant entre o m. 70 et o m. 8o (voir plan I et Pl. XIX, 26 b). Cette enceinte est de plan sensiblement circulaire jusqu'en J—K (diamètre 29 mètres). Un léger aplatissement se manifeste en L-M, marquant en L le point de départ d'un raccordement avec la face Sud de l'autel (Pl. I). Une coupure, correspondant à une entrée, intervient sur la droite. La construction massive (0) qui nous paraît être un autel (Pl. XXI, 27) est de plan sensiblement rectangulaire, la face Ouest étant légèrement arrondie (Pl. XXI, 28). L'appareil de pierres

(I) VINCENT A. SMITH, Catalogue of the Coins in the Indian Museum. Calcutta, p. 235 et pl. XXV, n°' 2 et 3. (2) (27 novembre-g décembre 1934).