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Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES A BEGRAM   29

Diamètre partie supérieure : o m. 072. Diamètre du pied : o m. 076.

Epaisseur partie supérieure : o m. 0015.   K

Profondeur : 2 M. 20.   18 mai 1937

Rhyton à pied; voir DAREMBERG et SAGLIO, Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, art. Rhyton, t. IV, p. 867.

No 159 [11] Ch. R. Io. — Assiette creuse en pâte vitreuse du type « millefiori ». Chacun des éléments du décor est composé d'une sorte de cellule, entourée de points noirs

Fig. 9   en nombre variable (jusqu'à quatorze). Cette cellule se rapproche, dans la plupart

Fig. 10   des cas, de la forme circulaire; quelques-unes de ces cellules sont étirées; quelques

autres affectent la forme d'un quadrilatère. La partie centrale de la cellule est constituée par un noyau de couleur vert clair ou jaune, bordé d'un filet ocre rouge. Au coeur de la cellule proprement dite apparaissent quatre taches noires dont l'ordonnance symétrique fait ressortir un décor cruciforme vert clair. La tonalité du fond va du gris-bleu (partie interne de l'assiette) au gris violacé; le gris violacé représente très vraisemblablement la teinte primitive. Le récipient était brisé en quatre fragments, la partie externe de l'un de ces fragments (teinte plus sombre sur la fig. Io) ayant été protégée par un second fragment, placé en contact direct avec le sol. Des réserves, de forme quadrangulaire, sont ménagées dans la pâte. Dans chacune de ces cavités apparaît une feuille d'or protégée par une plaquette de verre; sans être complètement opaque, cette matière a pris une apparence laiteuse. L'ensemble que nous venons de décrire constitue un décor du plus heureux effet. Le bord est extérieurement souligné d'un filet en relief. La partie extérieure est ornée de trois filets concentriques.

Diamètre : o m. 177.

Hauteur : o m. 04.

Epaisseur : o m. 004 (mesurée au bord).   K

Profondeur : 2 m. 20.   18 mai 1937

Sur la technique des pâtes vitreuses du type « mille fiori », voir A. KISA, Das Glas im Altertume, vol. II, p. 508, p. 552. Sur les inclusions de feuilles d'or, voir A. KISA, op. cit., p. 837.

Sur l'expression moderne « millefiori » s'appliquant à une particularité du décor des pâtes vitreuses et sur l'origine égyptienne de cette technique spéciale, voir G. A. EISEN et FAHIM KoucHAKJI, Glass, vol. I, p. 194.

Un bon spécimen de « millefiori » est reproduit dans G. A. EISEN et FAHIM KouCHAKJI, op. cit., vol. I, pl. 3o (partie supérieure) (collection Mrs W. H. Moore) ; voir description, op. cit., vol. I, p. 197.

Plusieurs musées d'Europe possèdent des récipients en pâte vitreuse du type « mille fiori », en particulier le British Museum : Bowl of millefiori glass, First century A. D. (Temple bequest, 1856) ; Dish of millefiori glass from Cânosa, First century