National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
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Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 |
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[2371 • MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS. 45
des habitations de religieux et une salie du dhyâna ; un tchao-t'i' et des cellules carrées de dix pieds de côté.
Au nord se trouve la pagode Koa-sien2 à sept étages ; elle a été entièrement construite au temps où Tchang (Tien-si) a fondé le temple; elle est haute de cent quatre-vingts pieds ; dans les étages est disposé un ensemble complet de vingt-huit pièces 3; sur les faces sont disposées quatre portes et huit fenêtres qui sont symétriques u. S'élevant d'un vol puissant, (la pagode) se montre grande; se développant fine comme un cheveu , elle paraît brillante. Le plateau doré étincelle au soleil ; les clochettes précieuses rendent un son métallique.
Derrière la pagode est la salie du Buddha ; <i gauche et à droite sont les salles des Bodhisattvas et des Devarâjas. La cloche du matin et la prière sanscrite du soir font revenir les quatre actions 5 sur le Pic du Vautour (gridhrakûta); le soleil de l'intelligence et le courant de la loi font tourner les deux roues dans le Jardin des Antilopes (mrigadâva). Les éventails précieux qui
' Le dictionnaire bouddhique publié
au Japon sous le titre ph a A. dit
que tchuo-t'i 4 a est une abréviation de
411 a t * , expression qui signifie
[lf~ f 4j « propriété des religieux des
quatre points cardinaux ». Cette explication nous permet de rétablir la transcription primitive , qui était sans doute fil
= caturdeca; en effet, tout don fait à une collectivité monastique non spécifiée était adresse en Inde, comme le témoignent les inscriptions , à la communauté des quatre points cardinaux ( caturdeçasamgha). En Chine, le mot tchuo-t'i désigne un temple bouddhique quelconque.
Kou-sien # 13test le nom du cinquième des douze tuyaux sonores g. «La pagode Kou-sien» jr& f id signifie simplement «la pagode en bois» ; en effet, le tuyau kou-sien rend la note kio A (cf. Sema Ts'ien, trad. fr., tome III, p. 636), qui, dans la théorie des cinq éléments, correspond à l'element bois. Dans l'inscrip
tion de 711, que l'auteur de notre texte a ici copiée en partie , au lieu de f
, on lit ;(C j « le stûpa en bois n ,
ce qui justifie notre explication.
3
II faut entendre sans doute que , dans chacun des sept étages , il y avait un groupe de quatre chambres, le total des sept groupes formant ainsi vingt-huit pièces.
° L'expression . 40 est assez ambiguë; la rédaction de l'inscription de 711 (Kin ehe tsoei pieu, chap. Lxix) est plus
claire : }ifRi -F /\ Ît o w
pi INj /ZTly o -- -- 411 1L o « Dans les étages est disposé un ensemble complet de vingt-huit pièces; sur les faces sont disposées quatre portes et huit fenêtres, qui sont respectivement symétriques n.
s L'expression R a est embarrassante.
Je ne connais que l'expression « les
trois sortes d'actes », qui sont les actes du corps , de la parole et de la pensée.
Çamatha (apaisement) li et vipacyanâ ( vision distincte) gleisont comme
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