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Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 |
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[273] MÉMOIRES PRÉSENTES PAR DIVERS SAVANTS. 81
que, de génération en génération, on jouît de la belle harmonie de P'an et de Yang 1.
L'honorable, en ce temps, eut pour la première fois le bonheur d'être l'objet d'un rapport qui le recommandait (au trône); grâce à cela, il vint offrir (à l'empereur) son butin 2. En personne il se prosterna dans la salle rouge. Siuen-tsong (847-859) s'approcha de la balustrade 3 et lui demanda o qui il était; l'honorable détailla sa généalogie", et, face à face (avec l'empereur), l'exposa sur les degrés de jade. Le souverain, de son côté, se montra gracieux et abandonna son air sévère. La foule des courtisans fut décon-
d'instituer un héritier légitime pour garder le trône et se .charger des sacrifices
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Au lieu de FA , lisez 4,1. 11 y a ici une allusion aux mariages qui avaient, à plusieurs reprises, créé des liens entre la famille P'an et la famille Yang, comme l'atteste la phrase suivante de l'Éloge funèbre de Yang Tchong-ou par P'an Yo (Ive siècle ap. J.•C.) : « Grâce à la faveur que j'eus d'être apparenté à vous héréditairement pendant trois générations, et au tait que votre tante devint ma femme, la concorde des familles P'an et Yang eut une raison pour se produire. » If
*Si}Az~~pIÏ~~UbTzt..~ JL~ ~ ~ ~ z ~ Et A* 31E o
La présentation du butin git It au souverain se faisait, dit le Tso tchoan (31° année du duc Tchoang) , lorsqu'un seigneur avait remporté une victoire sur un des peuples barbares des quatre points cardinaux.
3 Dans l'expression a ff , le mot f ne signifie pas « char s; le dictionnaire de K'ang-hi lui donne l'acception suivante : « Dans la salie, au bord du toit, là où les chevrons recourbés se relèvent particulièrement et où il n'y a pas de maîtresse
poutre horizontale, c'est ce qu'on appelle . Quand le Fils du Ciel ne se tient pas sur son trône , mais qu'il se place sur la terrasse unie, on dit qu'il s'approche du
hien +f . » Ainsi le mot f désigne
proprement une partie de la toiture qui est en avant de la salle; quand l'empereur quittait son trône et se rendait en avant de la salle , on disait qu'il s'approchait du hien; à cet endroit se trouvait une petite balustrade, qui, étant placée au-dessous du bien, s'appelait #f 11. Dans le Ts'ien Han chou (chap. Lxxxll , p. 3 r°) , on lit que « l'empereur Yuen (48-33 av. J.-C.), étant malade , ne s'occupait plus du gouvernement et ne songeait plus qu'à prendre plaisir à la musique; parfois il faisait disposer au bas de la salle des tambours; le Fils du Ciel s'approchait en personne ale la balustrade fi asffilki et lançait des balles de cuivre pour en frapper les tambours s.
Dans le texte de notre inscription, le fait que l'empereur se lève de son trône et s'approche de la balustrade qui était
sur le devant de la salie , est une marque de faveur exceptionnelle qu'il donne à son interlocuteur.
° Le mot fit est ici l'équivalent :du mot
1 1
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IuPalllralr NATIONALE.
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