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0014 Nouvelles Recherches Archéologiques à Bāmiyān : vol.1
Nouvelles Recherches Archéologiques à Bāmiyān : vol.1 / Page 14 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000275
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NOUVELLES RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES A B IMIYAN

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auréoles et nimbes marquent l'emplacement jadis occupé par des images mode-

lées de Buddhas ou de Bodhisattvas. On relève encore dans l'espace compris

entre les auréoles la présence de détails décoratifs déjà signalés, guirlandes,

fleurs et, immédiatement au-dessus de la niche, un donateur agenouillé ;

ce personnage est vêtu d'une longue tunique blanche serrée à la taille et pour-

vue de double revers (fig. 7, partie marquée d'une +). Au-dessus de cette déco-

ration peinte apparaissent, modelées en léger relief, des draperies plissées d'où

surgissaient des personnages nimbés également représentés en léger relief ; tous

les bustes sont détruits, mais on aperçoit les nimbes, les trous d'encastrement

des goujons qui fixaient les bustes (fig. 8, emplacement marqué d'une + ).

La coupole proprement dite comporte tout d'abord une série d'arcatures

de formes variées, surmontées de vases enrubannés ; les arcs sont posés sur

des pilastres jumelés dont le fût s'orne d'une décoration peinte (feuilles

stylisées de laurier). Chacune de ces arcatures abritait trois personnages,

un Buddha auréolé et nimbé et deux Bodhisattvas nimbés (fig. 9). Cet

ensemble rappelle nettement certains éléments de la statuaire et de l'archi-

tecture de Hadda (près de Jelålåbåd, fouilles de M. J. Barthoux) et se

réfère à des antécédents classiques. Les zones libres sont ornées, au-dessus

des arcs, d'un décor de fleurs d'hélianthe, et, sous les arcs, de fleurs et de fleu-

rettes stylisées. La calotte de la coupole était entièrement peinte ; on aperçoit,

çà et là, des fragments de nimbes et d'auréoles.

Groupe de grottes D. Le groupe de grottes D comprenait originaire-

ment un vestibule, un sanctuaire et une cellule reliée au vestibule par un cou-

loir. Un effondrement de la falaise a privé le sanctuaire de sa communication

avec la cellule qui se trouve complètement isolée. M. Carl a pu v accéder en

partant du vestibule du sanctuaire C et en descendant le long d'une échelle de

corde jusqu'à l'ouverture (fig. 2). Cette cellule ne présente aucune particularité

intéressante.

Le vestibule du sanctuaire D était orné d'une décoration peinte actuelle-

ment fort endommagée. Cette décoration consistait en une série de figures de

Buddhas, représentées sur les parois latérales et sur la paroi du fond. Au plafond

apparaît une décoration peinte en fort mauvais état (fig. r o). Dans l'espace com-

pris entre des fausses poutres assez grossièrement simulées et des fausses

solives couvertes d'un décor de palmettes, figure toute une série de médail-