国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Southern Tibet : vol.7 | |
南チベット : vol.7 |
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a curiosity to show in how high a degree a mapmaker still so late as in 1822 could disregard well-known facts. In Eastern Turkestan the nomenclature of PTOLEMY is used. Cashgar is placed at the upper course of the river Bautissus or Bautes, z. e. F. di Yarkand (Oechardes), whilst Yarkand is placed on the Upper Indus and at the S. W. base of the Himmalah or Mus Mountains. Yarkand is thus situated between Vocan (Vakhan) and Baltistan. Himmalah constitutes the southern boundary of Eastern Turkestan, Kothen and Deserto di Lop del Polo e modernamente di Cobi e dai Cinesi Chamo, are placed east of Himmalah. South of Himmalah we find Emodus Mons, south of it, Dsaprong and still farther south, Serinagur. East of the latter is Szang or Sciang, Hor, Terkiri lake, which is supposed to be in »Nagari». West of Cashgar is Pianura di Pamer, and north of the latter Mons Imaus and M. Belur, M. Belugh Tag. Count Baldelli seems to have been very ignorant of the state of geographical knowledge of Central Asia at his time. D'ANVILLE'S map, which was nearly a hundred years older, must have escaped his attention.
If this mapmaker had only read MALTE-BRUN'S essays on these regions he would never have published his map. In a learned and very able article Malte-Brun makes a comparison between ancient and modern geography.' He has made use of the recent results of English exploration and by means of all the material existing at his time he sketches the principal mountain ranges north of India. A few passages of this article are worth remembering especially as they give such a distinct
representation of what was really known in 1819.
L'Himalaya, venant des sources du Gange et de la Djemna, enveloppe le Cachemyr qu'il sépare du Petit-Tibet, traverse le cours de l'Indus, et prend dès-lors le nom de HindouKosch ou Caucase indien , borde le Kafiristan, et, après avoir séparé le Caboul de la Grande-Boukharie , s'abaisse sous le nom de Parpanischa ou Paropamisus vers le plateau de la Perse.
L'Himalaya est, sans contredit, le pied méridional du grand plateau de l'Asie centrale; mais, lorsqu'un rapport des voyageurs indiens affirme qu'au nord de l'Himalaya il n'y a ni rivières ni vallées, mais seulement de vastes plaines désertes , il ne faut pas prendre cette donnée dans un sens trop général; ces voyageurs n'ont voulu parler que d'une portion du Petit-Tibet, au nord-est de Cachemyr. Il faut bien, d'après l'ensemble de toutes nos notions, admettre une seconde grande chaîne, un second degré du grand plateau central.
C'est le Kentaïsse des cartes chinoises qui borde le lac Manasarovar au nord, sépare le Petit-Tibet des parties inconnues du Grand-Tibet, et vient, sous le nom de Mous-Tagh, se diriger au nord-ouest entre les deux Boukharies. Le Père Georgi affirme qu'au nord des monts Kentaïsse s'étendent de vastes plateaux; les dernières relations de voyageurs indigènes à Caboul, recueillies par Elphinstone, attestent aussi que le Mous-Tagh borde les plateaux de la Petite-Boukharie; mais on n'a que des détails vagues sur les monts Karakourean , qui, selon Elphinstone, doivent lier le Kentaïsse et le Mous-Tagh. C'est très-vraisemblablement le Karangoutak de Schereffeddyn. Un défilé conduit à travers la
I Malte-Brun : Mémoire sur l'Inde septentrionale d'Hérodote et de Ctésias Comparée au Petit-Tibet des modernes. Noun. Annales des voyages. Tome II. Paris 1819, P• 307 et seq.
THE DECADE 1818-1828.
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