国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
78 L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.
des escaliers, n'étaient qu'une variété de terrasses, toute cette complication croissante est plus apparente que réelle et se réduit, encore une fois, à la multiplication des éléments primitifs extrêmes, terrasses de la base et parasols du sommet.
Ainsi les lignes massives des vieux tumuli.lentement se transforment et s'étirent peu à peu vers le ciel. Qu'il y ait eu quelque influence venue d'Occident dans ces superpositions pyramidales de terrasses quadrangulaires qui rappellent celles des anciens temples chaldéens, il est bien possible. Que l'élan inattendu de cette flèche soit l'un des indices des transformations subies au Gandhâra, grace au mélange des idées iraniennes, par le vieil esprit bouddhique, rien ne nous paraît plus vraisemblable. Ce qui , d'autre part, est sûr, c'est que le nouveau modèle de stûpa, ainsi créé a joui d'une grande vogue en dehors des limites- de l'Inde du Nord. Le tope de Thal Rukham, dans le district de Haïderabâd du Sind , semble directement descendu au fil de l'Indus des vallées du Swat ou de Kaboul (voir A. M. 1., pl. 62). La réfection dont fut tardivement l'objet le célèbre stûpa de Sârnâth, dans le bassin du Gange, et dont il est sorti doublé de hauteur, nous paraît — comme peut-être aussi l'adjonction des huit niches qui le décorent — une tentative pour le restaurer dans le goût nouveau (fig. 25); du moins, son état actuel de délabrement ne fait-il que rendre plus visible le fait que l'on a juché sur l'ancien dôme à revêtement de pierres une sorte de tour de briques; l'effet obtenu est exactement le même que si l'on avait entassé le stûpa de Barikot (fig. i 6) sur celui de Manikyâla (fig. 9). La seule ruine rencontrée et photographiée par M. A. Stein dans la vallée de Hounza-Nagar, au sud des Pemirs; n'est, à tout prendre, qu'un diminutif de celle de Top-Darra (fig. 17). Près de Dras, dans le Ladakh, M. W. Simpson a relevé en passant, sur une vieille pierre, la représentation d'un stûpa à treize parasols; on sait que ce chiffre de chattra est resté consacré au Népal. En Chine, on nous dit que la mission dont fit partie Song Yun rapporta des modèles d'architecture, entre autres celui du sanctuaire de Pêshawar, et
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