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0134 Histoire Générale de la Chine : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / Page 134 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000288
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132   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

des lettres des K'i Tan, ils donnèrent naissance à une troisième sorte d'écriture dont ils se servirent et qui eut d'abord cours parmi eux ; dans la suite ils en admirent une plus courante et plus petite qui devint d'un usage ordinaire ».

Le nom de Nu Tchen ou Nu Tche, Jou Tchen ou Jou Tche, est traduit par Tcho-r-tche, Djourdji, dans le vocabulaire persan du Collège des Interprètes sous les Ming ; «le dictionnaire Ouighour du même collège traduit le même nom par Tchou-r-tche, Dj ourdj og. En outre, dans un vocabulaire de mots étrangers que contient un traité de l'art militaire intitulé Teng t'an pi kieou, publié en 1598, j'ai, dit Devéria, trouvé le nom de Jou tchen rendu par Tchou-r-tche, signifiant Haï Si, à l'ouest de la mer. La langue des Jou' tchen devait avoir la plus grande analogie avec le mandchou. Le grand catalogue analytique Sse-k'ou-tsuan chou Tsong mou nous apprend en effet que, lorsqu'en 1781, on s'occupa de compulser en les expliquant les mots étrangers qui se trouvaient dans les histoires des Kin, des Leao et des Youen, on se servit pour les premiers de la langue mandchoue, pour les seconds du dialecte de Solon, province la plus occidentale de la Mandchourie, et pour les troisièmes de la langue mongole 2 ».

Oukounaï se distingua lorsque Pai Men, chef de la horde Oukoue pounié, se révolta contre les Leao; il s'empara de ce chef et le remit aux Leao qui voulurent le récompenser, mais voulant conserver son indépendance, il refusa toutes les marques de distinction qu'on lui offrait. Cet homme remarquable mourut, âgé de cinquante-quatre ans, laissant neuf fils, He Tche, Helipou choisi comme successeur par son père comme doué de plus de fermeté que son frère aîné, Hessun, Polassou, Yn kou, Hetchinpao, Mapou, Ali homàn et Mantou hou 3.

Helipou écrasa une révolte fomentée par son oncle Pa He et quelques autres chefs, montrant personnellement la plus grande bravoure; il mourut malheureusement peu de temps

I. MAILLA, VIII, pp. 390-391

  1. Revue de l'Extrême-Orient, I, p. 175 n.

  2. MAILLA, VIII, p. 362.