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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
TCHONG KING SIUAN TSA PI YU KING (No 203-204) 81
aussitôt livrés en totalité ; mais le roi, qui se refusait à le
croire de bonne foi, se mit à le soumettre encore à toutes sortes de tortures; ses douleurs étaient extrêmes, mais il n'avouait plus rien ; le roi, très irrité, résolut de le
faire périr avec tous les siens aux sept degrés de parenté ;
on l'emmena donc hors (de la prison pour le tuer); cependant le roi avait envoyé des gens pour épier ce
qu'il dirait ; or il s'écria : La parole du Buddha était d'une
absolue vérité; c'était bien un serpent venimeux, mais je ne l'ai pas cru ; maintenant je sais comment il faut expli-
quer la raison pour laquelle c'était un serpent venimeux.
Mais si c'était un serpent venimeux qui m'avait tué, il n'aurait atteint que ma seule personne, tandis que main-
tenant ce sont tous les miens aux sept degrés < de parenté qui sont aussi atteints. En réalité, c'est bien ce qu'avait dit (le Buddha). »
Les envoyés vinrent rapporter tout cela au roi ; en entendant ces mots, le roi ordonna qu'on ramenât cet homme
et lui dit : « Le Buddha est un homme de grand mérite et vous avez pu vous souvenir d'une parole qu'il avait
autrefois dite. » Très satisfait, le roi lui rendit ses objets
précieux et le laissa partir en liberté; c'est parce qu'il avait songé à une parole du Buddha qu'il put échapper au
danger de périr ; ainsi donc, on ne saurait se dispenser de songer de toute sa volonté et de tout son coeur aux paroles du Buddha.
N° 20[1.
(Trip., XIX, 7, p. 10 | .) |
L'homme qui observe les défenses aime mieux perdre sa vie que de contrevenir aux instructions du Buddha. En voici un exemple :
II. 6
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