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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
III
Extraits du WOU, FEN LU ('l).
N° 365.
(Trip., XVI, '1, p. '17 r°-17 v°.)
Autrefois il y avait tin mo-na (2) (mânavaka) qui, dans. la caverne d'une montagne récitait le livre des ksatriyas (3).
Le Wou fen lu (B. N., no 1122), ou discipline des Mahiçâsakas, a été traduit de 423 à 424 par Buddhajîva (B. N., App. II, nb,73)'et un religieux
de Khoten nommé Tche-cheng. Il se trou_ ve dans les fascicules 1 et 2 du
volume XVI. du Tripitaka de Tôkyô. A la fin de cet ouvrage, on lit un .colophon ainsi conçu : « Le maître. du Vinaya, Fo-ro-ehe (Buddhajîva),
originaire du Ki pin (Cachemire), était un religieux de :l'école des .Mi-
cha-sai (Mahiçâsakas). Sous la .grande dynastie Song, -la première année ]ring-p'ing (423), ' en automne, le septième mois, il arriva à Yang-tcheou
(auj. Yang-tcheou fou, dans la province de Kiang-sou). Lien, roi de Lang-ya, qui avait le titre de che-tchong de (la dynastie) Tsin, ainsi que les religieux bhiksus Houei-yen et l'Hindou Tao-cheng, l'invitèrent à publier .(ce livre). Fo-ro-che (Buddhajî..va) établit avec soin le texte hindou [a] ; un çramana de Yu-t'ien (Khoten), nommé Tche-cheng, en fit la traduction: L'ouvrage fut terminé le douzième mois de l'année suivante (424). » .(Suit un éloge de l'excellence de cette traduction).
[a] t .A Mais les éditions des Song et des Yuan écrivent tg « le
, texte Hou »;,cette dernière leçon est peut-être meilleure, puisqu'elle justi:fierait le: recours à un çramana de Khoten comme traducteur.
Ce mot désigne un jeune homme, un étudiant.
Il doit être question ici d'un Râja nîti çâstra ou Traité de politique royale.
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