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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
3-10 wou FEN r..0 (Nos 366-367)
phant, — il mangea de la vase et s'attira la douleur de la mort.
Le Buddha dit à Mou-lien (Maudgalyâyana) : « Le grand éléphant,c'était moi-même; l'autre éléphant,c'était T'iao-ta (Devadatta).
No 367.
(Trip., 1V'I, 2, p. 48, 1.0.)
Autrefois, au bord d'un étang A-lien-jo (âranva) [1[, il y avait deux oies sauvages qui avaient contracté une étroite amitié avec une tortue. Quelque temps après, l'eau de l'étang se dessécha. Les deux oies sauvages firent entre elles cette délibération : « Maintenant l'eau de cet étang est desséchée ; notre amie va sans doute endurer de . grandes souffrances. » Leur délibération étant finie, elles dirent à la tortue : « L'eau de cet étang est desséchée et vous n'avez aucun moyen de salut ; il vous faut prendre dans votre bouche un bâton dont chacune de nous tiendra une extrémité dans son bec et nous irons vous déposer dans un endroit où il y a beaucoup d'eau. Tant que vous tiendrez dans votre bouche le bâton, avez soin de ne point parler. » Aussitôt donc elles l'emportèrent avec leur bec ; comme elles passaient au-dessus d'un village, tous les petits garçons s'écrièrent en les. voyant : « Des oies sauvages emportent une tortue avec leur bec ! des oies sauvages emportent une tortue avec leur bec ! » La tortue irritée leur dit : « Ln quoi cela vous regarde-t-il ? » Mais aussitôt elle lâcha le bâton, tomba à terre et mourut. Alors l'Honoré du Monde prononça à cette occasion les gâthâs suivantes :
(1) C'est-à-dire, un étang dans la foret.
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