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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 |
130 TCHONG KING SIUAN TSA PI YU KING (Nos 228-229)
pour pouvoir les brûler entièrement ? » Le vieillard dit au Buddha : « Il n'est pas nécessaire de beaucoup de feu ; en se servant d'une flamme de la grosseur d'un pois pour brûler (cet amas de bois), il sera consommé entièrement dans le temps qu'il faut pour étendre le doigt. » Le Buddha dit encore au vieillard . « Depuis combien de temps avez-vous mis ce vêtement ? » Le vieillard dit : « Voici un an que je le porte. » Le Buddha lui demanda derechef : « Si vous voulez laver ce vêtement pour en enlever les souillures, en combien d'années pourrez-vous avoir terminé (ce lavage) ? » Le vieillard dit : « Avec un boisseau d'une décoction de cendre pure, en un instant (le vêtement) redeviendra propre. » Le Buddha dit au vieillard : « Les crimes que vous avez accumulés sont comme les cinq cents charretées de bois sec, ou encore comme la saleté du vêtement porté depuis un an. O vieillard, il vous faut recevoir du .Buddha les cinq défenses et les observer. » Alors le Buddha lui expliqua plusieurs centaines des paroles des livres saints. Soudain son intelligence s'ouvrit et il obtint de devenir a-wei-yue-fche (avivartin).
N° 229.
(Trip. XIX, 7, p. 17 r°-v°.)
Autrefois, cent ans après le nirvâna du Buddha, il y eut un roi nommé A-yu (Açoka); il était fort fastueux et construisit des édifices sur un espace de dix li en long et en large; pour (les décorer) tous, il appela auprès de lui les peintres de tous les petits royaumes; ces peintres étant arrivés se mirent à peindre chacun à son idée et représentèrent toutes sortes de formes.
Au nord du Ki-pin (Cachemire), il y avait un petit royaume fort - éloigné ; il envoya un peintre qui arriva
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