国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 | |
ハッダの発掘調査 : vol.1 |
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LE DISTRICT DE DJELAL-ABAD | ||||||||||||
Les pèlerins chinois Fa-hien et Hiuen-tsang signalent, dans leurs itinéraires, le royaume de Na-kie-lo-ho (Nagarahara), célèbre par la ville de Hi-lo, aisément identifiée par E. Jacquet, avec le village actuel de Hadda [2, 1834, p. 361] `. Cette localité était vénérée des pèlerins bouddhistes par ses reliques, au nombre desquelles se trouvaient une dent et un os du crâne du Bouddha. En outre, une grotte reflétait, sur ses parois, l'ombre de ce dernier. L'identification du Nagarahara avec la dépression de Djelal-Abad 2 (Jelal-Abad), s'impose non seulement par la succession et l'enchaînement de lieux qui n'ont pas varié sur une route de tous temps fréquentée, mais aussi par le nom actuel de Ningarhar que porte ce district en langue pouchtou, nom très voisin de l'ancien. Ce fut un centre important de fondations bouddhiques, ce que devait confirmer Masson [4] en montrant l'abondance et la répartition des ruines, sur ce plateau désertique. Le district oit sont réparties les ruines s'étale en longueur, le long du Kaboul (Kabul), å l'endroit où cette vallée s'élargit â la sortie des gorges profondes de Dar-Ounta (Dar-Unta). Au Nord, s'élèvent progressivement les montagnes du Kafiristan, dont le pied surgit â deux kilomètres de la ville mongole de Djelal-Abad. Au Sud, mais â une distance de cinquante kilomètres, se dresse le massif imposant du Safed-Koh (l'un ou l'autre de ces deux monts, mais lequel ? serait le mont Méros des historiographes d'Alexandre le Grand). Le cirque se ferme d'une part å la frontière hindoue et d'autre part, vers l'Ouest, par les contreforts de Gandamak amorçant les montagnes de Kaboul. Djelal-Abad est comprimée par une puissante enceinte de brique crue ou de terre battue s'ouvrant, aux quatre points cardinaux, par des portes auxquelles on a donné le nom des localités vers lesquelles elles sont tournées : Kaboul, Hadda, Peshawar et Bisout. Elle mesure moins d'un kilomètre de diamètre et la route qui la traversait autrefois passe au large, vers le Sud, â la limite des déserts. On n'y voit aucune colline de décombres et rien ne rappelle lâ l'ancienne capitale mentionnée par Hiuen-tsang. L'ouverture des canaux d'irrigation, pas plus que celle des puits, n'ont rien révélé en ce sens. En dehors des murs de la ville, aucune des ruines visibles ne peut, en outre, être attribuée â celles d'une cité étendue ; tout permet de supposer les décombres de cette dernière utilisés dans l'édification de la ville actuelle. I. Les références sont indiquées par le numéro d'ordre de la liste des ouvrages à consulter. 2. La plupart des noms d'un usage courant sont francisés dans le texte. | ||||||||||||
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