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0019 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
ハッダの発掘調査 : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / 19 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000277
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LES FOUILLES DE HADDA : HISTORIQUE

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Le général Court, dans des mémoires inédits, mentionne, en 1827, les ruines de Héddé « qui sont fort anciennes ». Les premiéres explorations archéologiques de Hadda sont de peu postérieures å cette date et paraissent liées aux préparatifs qui conduisirent. en 1839, l'armée de John Kean å Kaboul.

Le premier, Martin Honigberger, en 1833, traversa l'ancien Nagarahara, en quête d'antiquités [2]. Il s'attaqua à quelques-uns des stupa de Dar-Ounta, mais ne semble pas avoir connu Hadda, vraisemblablement d'un accés déjà difficile.

Cependant, l'année suivante, Ch. Masson, [4], après avoir rencontré Honigberger à Kaboul, consacrait quelques semaines aux sites de Djelal-Abad et de Hadda et ouvrait dans cette seule localité quatorze stupa pour en extraire les reliques.

L'expérience lui ayant montré que celles-ci étaient situées au niveau du corps cylindrique, c'est toujours là que ses galeries furent percées. Le travail de cet explorateur est conduit avec soin. Malheureusement, son grand souci étant la recherche de monnaies, il ne se préoccupa nullement d'étudier la structure intérieure des édifices ; ses observations, à ce sujet, paraissent donc incomplètes. Il faut lui rendre cette justice que de telles recherches devaient êtres conduites rapidement, dans un pays hostile aux étrangers.

En tout cas, ses excavations, entreprises avec méthode, sont faciles å distinguer de celles des indigènes qui, elles, apparaissent comme de simples trous irréguliers ; aussi, à défaut des indications qu'il fournit dans sa notice, serait-il aisé de reconnaître les sites qu'il a fouillés.

L'expérience lui ayant appris à les jauger, on constate qu'il a d'emblée abordé les stations les plus importantes et négligé les autres, afin de ne pas dilapider ses efforts et son temps.

Les découvertes de Masson, comme leur importance, ne devaient pas rester ignorées. Sir Louis Cavagnari, chargé d'une expédition qui devait lui coûter la vie å Kaboul, s'arrêta quelque temps å Hadda au cours de l'automne 1879. W. Simpson, qui l'accompagnait, entreprit [5 bis ; 8, p. 7, n. 2 et pp. 18. 76, n. Io] quelques sondages heureux dans le Tapa-Kalan (coins A et C, et chambre 21, voir le plan) et Chakhil-i-Ghoundi. Au dire d'indigènes qui assistèrent aux fouilles et me montrèrent les endroits explorés, il aurait été emporté de ces sites des fragments de statues et des pierres sculptées dont on retrouve quelques-unes au British Museum.

En mars 1923, Mme et M. A. Foucher, ainsi que Mme et M. A. Godard séjournèrent quelque temps å Djelal-Abad. Après avoir déblayé un des grands topes de Dar-Ounta, ils abordèrent le Tapa-