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Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 | |
ハッダの発掘調査 : vol.1 |
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étages successifs se raccordant finalement au fût. Cette forme de chapiteau est inspirée par le couronnement des piliers, vraisemblablement en usage de temps immémorial dans les habitations, et que l'on rencontre encore de nos jours dans les constructions tadjiks (fig. 12). Ces couronnements
consistent en plusieurs abaques super-
posés, de tailles croissantes vers le
haut, et destinés å supporter une poutre.
Chapiteaux primitifs. — Des chapi-
a b ` teaux extrêmement simples sont repré-
sentés comme dans TK, 6o (fig. 7, f), par un simple évasement décoré de
deux sillons. D'autres ont une surface unie comme dans TK, 46. Dans ce même sticpa, il s'en trouve ayant aux angles deux lobes retombant en avant et un médaillon qui en occupe toute la hauteur (fig. 7, e).
L'abaque de ces chapiteaux est divisé en deux parties par une profonde gorge longitudinale. Un abaque de ce genre existe dans le stupa TK, 56 (fig. 73), mais si développé qu'il devient méconnaissable et semble être une moulure. Je dois dire que ces chapiteaux, d'une exécution toujours négligée, ne sont placés que sur les côtés cachés des stupa faisant face å des édifices voisins, très rapprochés.
Pilastres superposés. — L'ornementation des stupa impose souvent un développement en hau
teur du corps carré. C'est le cas dans tous
les édifices å niches trilobées abritant un 1
Bouddha en marche ou une scène complexe. Deux pilastres sont alors superposés, celui de base, du type corinthien courant, servant de piédestal a l'autre. Son chapiteau est un peu élargi, de façon å pouvoir porter, å la fois, le pilastre moins large que lui et l'extrémité de la niche
qui s'arc-boute sur l'abaque.
Le pilastre supérieur est souvent dé- _Iota.. pourvu de socle, mais ce dernier quand
il existe, de même que le fût, est rond.
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Quant au chapiteau, il est soit corin-
thien, soit campaniforme simple, soit
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campaniforme double.
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Abaques. — On remarque fréquem- FIG. 13. — Abaque A rainures.
ment sur le chapiteau supportant l'archi-
trave, une sorte d'abaque ou corbeau allongé, le dépassant notablement. Pour distinguer cette partie de l'abaque proprement dit, du chapiteau, je la désignerai sous le nom de corbeau.
Ces corbeaux ne sont pas variés. Leur épaisseur est moindre que la saillie du chapiteau. Ils les dépassent de chaque côté de cinq å six centimètres et parfois davantage. Leurs extrémités sont arrondies et une entaille plus ou moins profonde continue la courbe pour marquer une volute
FIG. t2. — Piliers å corbeaux d'une habitation tadjik du Badakchan et chapiteau en gradins.
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