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A remarquer également que dans ces derniers chapiteaux les lobes des feuilles sont reliés d'une nervure å l'autre, au niveau des sinus, par des anneaux ornés de triangles, de points en creux ou encore de croix.

Quant aux abaques, ils sont, avons-nous vu, unis ou divisés, par des sillons, en deux ou trois bandeaux ornés å la maniére des listels inférieurs.

Chapiteaux indo-persans. — De rares chapiteaux d'ante, campaniformes, se rencontrent dans les corps inférieurs des stupa. On peut les considérer comme des ébauches, par un modeleur pressé, de chapiteaux corinthiens dont l'ornementation serait négligée (fig. 7, e), ce qui aboutit parfois å une vague campanule (fig. 7, j). Les plus beaux sont rencontrés dans les doubles pilastres superposés et sont å deux campanules opposées (fig. Io) plus ou moins allongées. Ces campanules sont simples et unies, sans aucun ornement. ll en existe qui portent, å leur surface supérieure, deux zébus (fig. I I) opposés dos å dos, restes d'un couronnement bicéphale.

Prés de TK, 68, de trés intéressants couronnements de ce genre (II, pl. 21, c) ont été trouvés intacts. Ils montrent deux zébus agenouillés, saisis chacun 'par un lion dont la tête, seule, surgit entre eux.

Les détails des contre-marches de l'escalier C, I montrent également les mêmes chapiteaux. Ils devaient être, d'ailleurs, fréquents, car, en beaucoup d'endroits du Tapa-Kalan, de Bågh-Gai et de

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loans.

FIG. I I. — Chapiteau campaniforme avec couronnement de zébus.

Tapa-i-Kafarihå, des zébus, de tailles diverses, ont été rencontrés dans les décombres, entiers ou en brisés. Ils portent parfois une petite rosace en relief sur la cuisse (II, pl. 23, a).

Chapiteaux indo-corinthiens. — Comme å Djamalgarhi [g, 214], nous trouvons, dans le site de Chakhil-i-Ghoundi, un chapiteau trés chargé dont la ligne corinthienne est noyée au milieu de multiples détails les plus variés et les plus inattendus. Par exemple, les bandeaux de l'abaque et des volutes sont ornés de dents de scie ; ailleurs, des médaillons ou des personnages nus sont superposés au chapiteau, tandis que courent dans les espaces libres, des lianes qui en rompent peut-être l'uniformité, mais ne font qu'alourdir l'ensemble (II, pl. 20, a).

Chapiteaux en gradins. — Enfin, je signalerai les chapiteaux en gradins trouvés seulement å deux ou trois endroits, notamment dans le stupa A, 12. On y voit, en retrait, de haut en bas, trois

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