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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0025 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
ハッダの発掘調査 : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / 25 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000277
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des portes sont en effet dirigées vers l'Est, il en est comme å Deh-Ghoundi qui n'auraient pu être ouvertes dans cette direction, l'enceinte étant en bissectrice des points cardinaux. A Bagh-Gaï, la porte d'entrée est située au Sud-Sud-Est.

Chaque fois d'ailleurs que l'entrée est visible, elle se présente en face du stupa principal. Or, les stupa principaux de nos sites prennent des directions variables. Dans le Tapa-Kalan, les grands stupa nos I, 140 et 141 sont dirigés vers le stupa central n° 68, c'est-à-dire au Sud et au Nord. Dans Gar-Naô l'escalier du stupa principal descend vers l'Ouest; les grands stupa voisins tournent le dos A celui-là. Dans Tapa-i-Kafariha, le mur oriental étant occupé par une série de chapelles, c'est vraisemblablement par l'Ouest que l'on accédait à l'enceinte. L'un des principaux stupa regarde au Nord, l'autre au Sud ; d'autres de moindre importance, il est vrai, ont leurs escaliers à l'Ouest. En somme, si beaucoup de saiighåråma ouvraient à l'Est, d'autres avaient une direction différente. D'une manière générale, ils semblent, à Hadda, être orientés vers la vallée par laquelle on y accédait et la bordure de celle-ci imposait la direction des enceintes, donc celle des stupa qui leur étaient paralléles, et jamais disposés obliquement.

Pour obtenir une orientation à l'Est, au début de l'édification du saiigh in ma, il semble que l'on ait pris comme repère le soleil levant. Mais cette position laisse dans l'année une marge d'environ 49 ce qui peut expliquer bien des variations. Nous verrons, à l'extrémité du Tapa-Kalan, un stupa de petite taille enchassé dans un autre plus grand, dirigé au Sud, alors que le premier dévie de 23° vers l'Est-Nord-Est. Cela m'a conduit à le supposer construit au solstice d'été, c'est-à-dire au moment où le soleil levant était sensiblement à son maximum de hauteur. Voilà, vraisemblablement, à quoi seraient dues les variations que l'on observe souvent dans la direction des stupa d'une même fondation bouddhique. Par exemple, à Chakhil-i-Ghoundi et à Pratés, des groupes entiers de stupa dévient sur le groupe principal. Cette déviation est ici sensible à l'oeil nu par suite de l'entassement des édifices ; mais lorsque ces derniers sont éloignés ou isolés, ou encore séparés par une enceinte comme cela se présente dans le Tapa-Kalan, elle n'est perceptible que sur un plan soigneusement relevé. Mais j'insiste sur ce qu'elle n'a rien d'accidentel, qu'elle est au contraire voulue ; car en certains cas (et je puis dire, même, le plus souvent), l'alignement sur les stupa voisins est trop aisé pour supposer une erreur d'orientation.

Les enceintes ont souvent 2 m. 20 d'épaisseur. Il est à remarquer que cela correspond à deux unités, sensiblement, de la mesure actuellement en usage, le gaK. (1 m. 05). Les murs des habitations sont moitié moins épais; cette relation n'a rien d'absolu, puisque nous en voyons, rarement il est vrai, de o m. 6o. Tous les murs, sans exception, sont construits en terre battue. Les plus épais reposent sur un soubassement de maçonnerie faite de moëllons et de terre, comme celle des stupa, ne dépassant pas o m. 90 d'élévation.

A l'intérieur des enceintes, le sol était nivelé et aplani ou descendait en gradins quand la surface rocheuse rendait impossible un aplanissement régulier; ainsi la surface de Chakhil-i-Goundi montre plusieurs aires étagées.

LE STUPA

Examinons tout d'abord les lignes du stupa complet le plus couramment rencontré, car il nous sera aisé d'en faire découler la forme des autres.

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