国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 | |
ハッダの発掘調査 : vol.1 |
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l'extérieur, une petite vers le milieu (fig. 5, a). On voit nettement, dans ce cas, que les deux volutes servent de support å l'abaque.
C'est à ce type de chapiteau qu'il faudra rapporter celui du pilastre de TK, i a (fig, 5, c).
La volute se termine par une feuille (fig. 5, e) ou une tête d'anima
La disposition des acanthes par alignements de cinq (fig. 4, e), se retrouve dans une série de chapiteaux découverts au voisinags du grand stupa TK, 141. La feuille latérale est réduite et derrière elle s'en élance une autre, plus large, retombant en avant par un lobe à cinq dents. Celle du centre abrite un Bouddha en méditation ou un personnage soufflant dans une conque. Ces chapiteaux sont en pierre.
Les lobes retombants sont sommairement exécutés, non dentelés, munis d'un sillon médian qui les fait ressembler à une languette épaisse et pointue (fig. 4, c).
Le chapiteau d'ante termine un fût arrondi. La courbure de ce dernier se fait sentir jusqu'au milieu de la partie réservée aux acanthes ; au delà le chapiteau devient progressivement anguleux, ce qu'accentuent les volutes et l'abaque (fig. 4, g).
Le chapiteau le plus commun, exécuté sommairement dans la plupart des stupa, rappelle, dans ses grandes lignes, le chapiteau typique décrit en premier, avec ses caractères corinthiens mais estompés. Sa séparation des acanthes est parfois nette ; le plus souvent, la ligne de démarcation perd sa signification et n'est plus remplacée que par un sillon vertical coupé d'arcs concentriques. Le premier représente la ligne de séparation des feuilles, et les arcs les sinus de ces dernières. Les nervures, elles, se réduisent à une incurvation en virgule ou un simple petit trou. Quant à l'extrémité retombante des feuilles, qui, jamais ou presque jamais ne fait défaut, c'est une saillie empâtée amincie à l'extérieur et dans la bordure de laquelle trois ou cinq dents sont marquées par des encoches profondes. Le caractère de la feuille d'acanthe disparaît ainsi, perdu ou mal interprété (fig. 4, a et b ; voir aussi la plupart des figures des stupa, dans la descriptions des sites).
Le médaillon est également très stylisé ; deux nervures médianes voisines et parallèles divergent en descendant pour rejoindre, en volutes, la nervure du lobe inférieur. En d'autres cas, c'est la nervure du lobe latéral supérieur qui, fortement indiquée à son extrémité, s'adoucit, descend vers le milieu de la feuille et regagne, comme précédemment, la nervure du lobe inférieur
(fig. 5, f' g, h,).
Régie générale, les nervures sont toujours le plus accentuées à l'extrémité du lobe ou des dents, et s'amincissent, s'étirent, en s'écartant. Quant aux sinus des chapiteaux courants, ce ne sont plus que des encoches ; les volutes n'y sont indiquées que par des évidements destinés à leur donner du relief (fig. 4, b) ; et leurs extrémités se terminent par un élargissement oû la spirale n'est même plus indiquée.
L'abaque, lui, perd son effilement en corne et quand il n'est pas absolument plan, il apparaît, de profil, avec une courbure en accolade.
Les dimensions relatives des différentes parties d'un chapiteau simple sont évidemment variables, mais se rapprochent toutefois des proportions que j'ai déjà données, c'est-à-dire que la moitié de la hauteur est réservée aux acanthes, le quart qui suit aux volutes, et le quart supérieur à l'abaque.
La largeur du chapiteau dépasse toujours celle du socle. Quant à ses proportions, comparées å la hauteur ou à la largeur du pilastre, elles sont livrées à la fantaisie du modeleur. Pour une même largeur, les pilastres seront très surbaissés, n'ayant presque plus de fût, ou au contraire très allongés.
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