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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0331 Overland to India : vol.2
インドへの陸路 : vol.2
Overland to India : vol.2 / 331 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000217
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XLVI

TRAVELS IN THE KEVIR   145

In a note Buhse states that he heard of a caravan road running for six days' journey from Turut right through the salt desert to Halvan. There the Kevir was said to be 62 to 65 miles broad.

I have been able to prove by my journey from Turut to Khur that the salt strip in the southern part of the desert continues a good way to the east.

In the years 1 858 and 1 859 a large Russian expedition, despatched by the Geographical Society in St. Petersburg, and under the command of Khanikoff, travelled through

Eastern Persia. It passed through the Lut desert from

Neh to Kerman, and was in perfect desert before it reached the second camping-ground, Bala-hauz. At this place could be seen some traces of a ruined cistern long left dry. Here the desert bore quite the character of an accursed land, as the natives call it. Not the smallest tuft of grass, not a sign of animal life gladdened the eye, not a sound interrupted the death-like, awful silence but that made by the caravan.

" Grâce à la lenteur de la marche des chamaux, et à

1      la perte de temps que nous éprouvâmes pendant que nous
perdîmes la route, l'étage nocturne ne fut que de 25 kilomètres. Après une halte de quatre heures, nous nous

~t      remîmes en marche, et nous nous dirigeâmes vers des
mamelons dits Kellehper, éloignés de Balahouz de 20 kilomètres, mamelons, qu'on voyait distinctement et qui

a►      semblaient positivement fuir devant nous. Ayant devancé
la caravane, je m'assis au pied de cette élévation sablon-

i      neuse, et jamais je ne pourrai rendre le sentiment de
tristesse et d'abattement dont je ne pus me garder à la vue de la lugubre solitude qui m'entourait. Des nuages

q      dispersés voilaient les rayons du soleil, mais l'air était chaud
et lourd ; la lumière diffuse éclairait avec une uniformité désolante le sol grisâtre du désert fortement échauffé, et

~j   représentait presque aucune variation de teinte sur la

1$   surface immense que l'oeil embrassait. L'immobilité absolue

de tous les points de ce morne paysage, jointe à une absence complète de sons, produisait une impression accablante ; on sentait que l'on se trouvait dans une partie du globe frappée d'une stérilité éternelle, où la vie

It

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