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Inscriptions de l'Orkhon : vol.1 |
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Au mois de Janvier de l'an 1890 une exposition, en rapport avec le 8:e congrès archéologique russe, qui avait lieu à Moscou, fut organisée en vue dg rassembler les plus récentes découvertes et trouvailles faitea. en Russie dans le domaine de l'histoire de l'art, de otologie et de l'ethnographie. Dans cette exposition. figurait aussi par les soins d'un littérateur-:de ja ville d'Irkoutsk, M:r N. Jadrintzeff, une
col on (le dessins représentant des inscriptions, des ruines,
des onumenta funéraires, des figures sculptées etaittres, qu'il avait découvertes l'été préc nt pendant uue.expédition entre-
prise sous les auspices.d société géographique d'Irkou
et dont on lui avait confié' ht direction. Elle avait pou
sion (le pénétrer juussqu'aux'rdg deil'Orkhon, on l'on sùppo e
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qu''„'ait,. ituée Jautiefoiai,ämeese ville de Kharakorum.
Onçoit aisément que tous ces dessins étaient*de nature à, attirer l'attention de nous Finlands présents au
congas, savoir M:r rie prof. O. Donner, M:r J. R. Aspel' archéologue de 'l'état, et l'auteur de ce récit. M:r Aspel
était revenu quelques mois auparavant de son troisième royale, d'exploration aux environs de Minousinsk. A cette même épo-
dsitais moi pour la première fois les pays situés des
d cûtés..;monts Sayansk, si riches en kourgans, en mo-
numents ehir inscriptions. Un an auparavant le professe Donner avait été oe.cupgt-publier un recueil des.. ~iiptions trouvées dans le cour• des deux premières expédies faites en Sibérie. Cette publication, qui porte le titre de »Inscriptions de l'Ienisseï» fut, comme on sait, présentée, au congrès
des orlilalistes à Stockholm l'année 1890 en au e”. Alors,
il est vrai, latdécouverte faite par Jadrintzeff était ejà connue, mais ce fut seulement au congrès e Mosiou mentionné ci-dessus, que l'on put se conv4i ere , son extrême importance. On conçialors le désir bien naturel de connaître et de copier
soigneu, , ni•~-les y 'ptionss sur les lieux-mêmes, d'autant
plus que 1-xx" +' lies e adrintzeff étaient faites à la main en toiihâte,y ':ne comprenaient d'ailleurs pas la totalité des inscriptions iéniseienfir-' découvertes sur les bords de cetfleuve. La prinelfia ifficulté consistait seulement à trouver une pçr-
sonne capable our cette expédition, et qui voulût en suppeZtér
les re nes et les fatigues. Pour in 'part j'avais for e le projet
de poursuivre les lorations commencées l'été 'r dent aux
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e Mi particulièrement par des fouilles"
Cepe ~: nt comme on ne trouvaersonne dta ,
je-fin • mC décider, quelques semaines avant mi départ,
à tenter l'aventure et à entreprendre cette excursion. En même %temps M:r Jadrintzeff se mettait en campagne pour organiser je 'fine nouvelle expédition dans cette Mongolie, qui se trouvait ' posséder de si précieux me ments. Mais sel:,démarchefi pour
ienir à cet effet les subsid •es nécessai
,. res, demeurèrent sains
as; bien qu'elles fussent appuyées par la commission .ar
chéologique de Saint-Pétersbourg. Si le résultat avait l favorable, nous aurions selon toute probabilité fait le voyage de compagnie. Ainsi jestai seul à entreprendre l'expédition à l'Orkhon dans l'été .40.4efedition russe ne s'accomplit que dans l'été de l'année suivante 1891 sous la conduite de .l'académicien M:r Radloff.
rJ'avais pour com nons de voyage ma femme et nmop
lrère, é ant de l'université ; ''Helsingfors. Notre départ éût
lieu le 5 Made St. Pété g en bateaud vapeur. Là
je reçus de Son Exc. M:r Sch1''> ii aroff, nommé consul-général
z de Rassie en Mongolie, des lettres de recommandation pour divers hommes d`a,dires en Sibérie, et pour le consui.général en fonctions dans' ce moment, M:r Fédoroff à Oui. Nous continuâmes notre route partie en chemin de fer, partie en bateau à vapeillt jusqu'à Tomsk, od nous arrivâmes 1Q 18 Juin. Pendant le trajet nous ne nous arrêtimeeee peu de temps qu'à iitilgil dans l'Oural, à Iékathérinenbourg, à Tjumén et à Tobolsk-- Ces trois dérniers endro' . ' èdent d'intéressants
musé s ÿ. néologie, d'ethnogra ~_! ,d' c i s ire naturelle.
A Tagil d'autre part on trouve des figures' en couleur rouge.? .
gravées "ter le roc; elles ont un caractère fantastique au plus;
haut degré et ne laissent gne„jen rarement apercevoir une ce sine ressemblance avec les caractères des inscriptions ié
niséiennes. Il en fut tiré des pholgeraphies et nous fîmes de ..,
même pour les autres antiquités. De Tomsk, où se trouve la 'm première et unique université sibérienne, ainsi que le princi-
pal musée archéologique de la Sibérie, nous commençâmes à
I. Voyage jusqu'à l'Orkhon.
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