National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0200 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2
Scientific Mission to High Asia 1890-1895 : vol.2
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.2 / Page 200 (Grayscale High Resolution Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000197
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

98'   MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE 'ASIE.

le monde y peut aller chercher ce dont il a besoin. Les bûcherons, qui coupent le bois et l'apportent, le vendent à des prix variables selon la proximité ou l'éloignement de la forêt; sur la route de Tchira à Kéria le stère ne coûte que 0 fr. 95, å Khotan les 100 kilogrammes se payent de 1 fr. 14 à 1fr. 42 en hiver. Le prix du charbon de bois est d'environ

6 fr. 25 les 100 kilogrammes.   .

Dans le nord du Turkestan, on emploie comme combustible le

charbon de terre (tach kumur, jOE,, (J V) dont il y a des gisements

assez considérables entre Aksou et Koumoul. Le prix de la tonne. est d'environ 15 francs. Il est impossible d'apprécier avec quelque précision les richesses minérales du sol ; mais il est probable qu'elles sont faibles; car, s'il en était autrement, les indigènes, qui savent travailler les métaux depuis un temps immémorial, en auraient tiré un meilleur parti qu'ils ne le font. On trouve du fer dans le Kyzyl tagh à l'ouest de Yarkend et notamment prés du village de Kyzyl, (lu plomb au Sarygh kol, du cuivre, du plomb et des améthystes entre Irkechtam et Kâchgar, du plomb, et du cuivre à Bay et à Aksou, du zinc à Koutcha. Koutcha donne aussi de l'alun ; le sel ammoniac est exploité en divers endroits, le soufre à Ouroumtchi ; les salines suffisent largement à la consommation de la contrée entière. Le travail des mines est tout å fait primitif et le produit est presque nul. Une mine de cuivre, prés de Kourghachin kein, emplóie trois ouvriers. Celle (le Bay seule a quelque importance. Yakoub bek avait donné une certaine impulsion aux industries utiles à la guerre. A Kyzyl il y avait des fourneaux oit l'on traitait le fer indigène; ils sont abandonnés comme les gisements de soufre de Gougourtlouk'. Le fer et le cuivre dont use l'industrie du pays proviennent ů peu près entièrement du Turkestan russe'. L'exploitation des mines a décliné dans les temps modernes, car les

  1. Le rendement de ces gisements était insignifiant. Deux ouvriers y recueillaient en quinze jours pour 4 francs de soufre.

  2. 11 y a une fonderie de cuivre å l'est de Koukyâr, å Egizarak Kourghân. 3 fours.