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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0115 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
ハッダの発掘調査 : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / 115 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000277
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107 —

la cour de TK, 14o. Au pied des murs, å l'Est et å l'Ouest, sont des banquettes sur lesquelles reposent des séries de Bouddhas en marche, de grandeur naturelle, brisés au niveau de la poitrine. Le long du mur oriental, ils sont au nombre de quatre ; un cinquième, disposé sur un trône discoïde, et de taille inférieure aux autres, était å l'encoignure de la porte donnant accès å 124 b.

On en compte six le long du mur occidental et un septième de petite taille en méditation (o m. 6o) reposant sur la banquette. Dans le coin Nord-Est, s'en trouvaient d'autres, mais ils sont démolis.

Tous ces Bouddhas ont la même attitude : le bras droit passant dans l'encolure du manteau, l'autre pendant sur la cuisse gauche. Les plis appartiennent aux deux types les plus communs : les uns tombent en angles aigus entre les jambes (statiques), les autres tombant en angles arrondis sur le côté droit, donc relevés en face, de droite å gauche (dynamiques).

Les pieds, comparés å la hauteur ties genoux, sont un peu trop grands. D'ailleurs, nous verrons, en analysant les canons, quelles sont les variations des proportions usitées.

III   III   III

I11

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FIG. 92. — St. TK, 131 dépourvu de son revêtement (Éch. I/ Io).

Dans le fond de ce couloir était une niche malheureusement démolie d'où ont été extraites de jolies têtes, mais très dégradées ; l'une d'elles portait un diadème polychrome où s'associaient l'or, le rouge et le bleu. Mais ce diadème de chaux, rendu très fragile par l'humidité et les sels qui le pénétraient, est tombé en menus morceaux immédiatement après son extraction.

STUPA TK, 133.

Côté : i m. 80. Le corps carré inférieur est pourvu de trois pilastres å chapiteaux campaniformes, simples, empiétant sur le congé par lequel débute l'entablement. Entre les pilastres sont des groupes de quatre Bouddhas en méditation les mains voilées et d'une exécution soignée. L'un cependant fait le geste de l'enseignement (II, pl. 19, d).

Le deuxième corps possède quatre pilastres dont les chapiteaux sont curieux, n'ayant que des volutes esquissées sous un double abaque. Ces chapiteaux ressemblent, å la volute près, à ceux du corps inférieur. L'on est en droit de supposer des chapiteaux corinthiens dont l'exécution a été suspendue avant que les ornements aient pu être modelés, d'autant plus que sur les autres façades ils sont exécutés avec soin, munis de palmes divergentes.

Aux angles de la ligne de consoles, sont deux animaux couchés : l'un, vraisemblablement, est un