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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0195 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
ハッダの発掘調査 : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / 195 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000277
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— 187 —

Cöté Est : Les coins sont démolis ; il ne reste que le quatrième intervalle, avec un socle bulboïde et les pieds d'un grand Bouddha en marche.

Cöté Sud : Réduit au bas du troisième intervalle, avec des fragments d'un Bouddha en marche qui

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devait avoir un métre de haut ; à ses côtés, se trouvait de part et d'autre, un Bouddha semblable

mais moitié moins grand.

Toutes ces statues reposent sur un socle bulboïde.

On remarque, du côté Sud, qu'aux pilastres étaient adossés, contre les fûts, des petits Bouddhas en marche, encore visibles. Les pieds reposaient directement sur le socle du pilastre. C'est la seule fois qu'une pareille dispo

sition ait été rencontrée.

Côté Ouest : En approchant des angles de l'escalier, on remarque, contre v__ _ _ _ _ _ __

les parois du stupa, deux Bouddhas en marche, de o m. 6o, et, aux extrémités, rien n'a subsisté. Comme précédemment, chaque pilastre portait un Bouddha en marche.

L'angle saillant de l'escalier porte d'un côté deux Bouddhas, de l'autre, un seul.

Contre les parois de l'escalier, une ligne de petits Bouddhas en marche est encore visible.

Tous les pilastres non détruits portent en creux le symbole en H, très étroit avec les barres transversales placées presque aux extrémités (fig. 3 bis).

En somme, ce stupa était orné d'éléments trés disparates, surchargeant les faces en certains cas, et disposés sans ordre ; Bouddhas en marche ou au repos, Bouddhas assis à l'orientale, tous étaient de tailles variables : o m. 45, o m. 6o, o m. 8o, i m. 40, I m. 6o, et disposés à des niveaux variables t.

Les socles sur lesquels reposent ces statues sont tantôt bulboïdes et aplatis, tantôt en calottes ou en fleur de lotus ; dans ces derniers, les

pétales de lotus sont marqués par des sillons ou sont modelés en FIG. 170. — Profil du st. P, t. saillie ; une proéminence s'étale en cornet (fruit) et sa jonction avec la

fleur est marquée par une auréole de stries radiées (étamines). Ce trône est donc une stylisation de la fleur épanouie dont les pétales retombent.

I. Dans la restitution (fig. 169), les tailles ont été uniformisées.

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FIG. 169. — Façade N. du st. P, t.

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