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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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Comme en t, cette statue, exécutée avec soin, est trés fouillée. Prés du pied gauche, était placé un petit Bouddha, les jambes croisées, pieds visibles, l'épaule droite nue, faisant le geste de l'enseignement.

Le Bouddha situé a l'extrémité, tranversalement placé sur son trône, encadrait, avec un autre placé en regard, l'alcôve x.

x. Cette alcôve est un peu plus basse que u. Au fond, un Bouddha en marche fait le geste qui rassure. Le saiaghati tombe entre les deux bras en plis arqués. A l'avant du seuil, deux moines sont symétriquement disposés sur les murs latéraux, le bras gauche pendant, le droit dans le sinus du manteau.

24.  Même disposition que y, mais les deux Bouddhas extrêmes, disposés transversalement, reposent sur un trône légèrement surélevé.

25.  Niche semblable aux précédentes. A son pied, et de front, sont deux petits Bouddhas en méditation reposant sur un socle surbaissé. L'un fait le geste de l'enseignement, l'autre est en méditation.

Au fond de la niche, sur un trône élevé, en gradins, repose un Bouddha accroupi à l'orientale et faisant aussi le geste de l'enseignement, à en juger du moins par la position du bras droit dont la main est brisée. Au pied du trône, à l'entrée du seuil de cette alcôve, deux moines se font face.

y. Même disposition qu'en x, mais cette alcôve est démolie presque entiérement.

Il est possible que tous les trônes aient été ornés à leurs faces antérieures de petits Bouddhas en marche, car en divers endroits, notamment en g, il en reste des traces. Mais ces ornements, très vulnérables du fait que leur face d'accolement est trop étroite et que l'humidité en favorisait la chute, se sont détachés. On retrouve dans les éboulis les traces de quelques-uns d'entre eux.

Tous les trônes ont o m. 7o à o m. 90 de haut et dépassent donc notablement les banquettes sur lesquelles reposent des Bouddhas en marche.

STUPA K, 45.

Côté : I m. 6o- Ce stupa se dresse à l'extrémité orientale de la galerie. Sous l'action de l'humidité le stuc a gonflé.

La partie inférieure est mieux conservée que le reste de l'édifice et nous montre, par ses ornements, un édicule d'une physionomie différente de ce que nous avons vu jusqu'alors.

Les bases et les entablements sont largement moulurés de tores ou de bandeaux en retrait et les chapiteaux sont compliqués, formés d'enchevêtrements variés de feuilles retombant à leurs extrémités (fig. 116). Les volutes sont très larges. Au sommet du chapiteau, le lobe médian qui retombe abrite un petit Bouddha en méditation.

Façade Est. Entre les pilastres, sont adossés des Barbares asiatiques.

Au milieu, est un Bouddha en marche, trapu, la main gauche sur la cuisse, la droite dans le sinus du manteau. Dans les espaces de droite et de gauche, se trouvent deux personnages vêtus d'un justaucorps retombant en avant en plis aigus et d'un pantalon coulissé à mi-jambes. Les chaussures sont de cuir souple (tchantous actuel), mais serrés sur le devant par un lacet noué en boucles. Ces personnages tiennent dans les mains des offrandes de fleurs et de fruits que l'altération du stuc rend difficiles a distinguer.