国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0172 Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1
ハッダの発掘調査 : vol.1
Les Fouilles de Haḍḍa I : vol.1 / 172 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000277
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

 

— 164

proportions, mieux traduire leurs attitudes, que cette esquisse anatomique était tout d'abord tracée. Entre les deux pilastres qui suivent, le mur est recouvert d'une autre ébauche représentant un Bouddha en méditation sur un socle bulboide. Face å lui, et comme précédemment, un orant nu, esquissé, est agenouillé sur le genou gauche.

Les autres intervalles sont dépourvus de peinture.

La partie supérieure de la façade ne commence qu'A la niche a (fig. 14o). Les pilastres étaient soutenus chacun par deux atlantes. Dans le premier intervalle est modelé un Bouddha en marche, main droite voilée, reposant sur un socle en fleur de lotus aplati contre le mur. A sa droite, se trouve, en haut-relief, une femme vêtue d'une tunique tombant A mi-jambes et d'un justaucorps; elle tient en mains une offrande semblant être un fruit (pour les atlantes voir fig. 14 et II, pl. 16, b).

En c, un renfoncement de o m. 25 X o m. 65 représente ce qu'il reste d'une niche ayant un trône drapé, tenu A chaque coin par deux personnages nus exécutés avec soin (II, pl. 16, a) et sur les parois latérales émergent deux petits socles sur lesquels reposaient des barbares en chaussures de cuir mou, brisés A mi-corps et A mi-jambes. L'espace qui suit est démoli.

d. En cet endroit s'ouvrait encore une niche semblable å la précédente et dont le fond était démoli. Contre la paroi gauche est adossé un Bouddha en marche,de o m. 5o, la main passant dans le sinus du manteau.

Prés de lui (II, pl. 14, e), se tient un moine vêtu comme lui, mais l'épaule droite nue, chaussé comme précédemment et tenant des deux mains une cassette A forme de stupa. De l'autre côté se trouve une femme, vêtue aussi d'une longue tunique et d'un justaucorps, tenant dans ses bras une offrande. Le cou est orné d'un collier plat et les poignets de bracelets en anneaux.

Contre la paroi droite est adossé, un flacon dans la main gauche, un Bodhisattva (Maitreya) de même taille que son voisin, l'épaule droite nue (II, pl. 14, d).

L'ordonnance des plis est celle que nous avons si souvent rencontrée, c'est-A-dire qu'ils tombent entre les jambes en une boucle trés aiguë et en deux gros bourrelets montant sur la hanche gauche. A gauche du Bouddha, est un orant chaussé comme il est dit plus haut, l'épaule droite nue.

Le reste du mur est brisé, sauf en e, où un avancement cylindrique orné de lotus fait supposer la présence d'une niche semblable A c.

La partie inférieure du mur qui suit compte six pilastres laissant entre eux des intervalles dépourvus de sujets peints.

La partie supérieure est démolie. Elle portait huit pilastres, mais il n'en reste que six, rapprochés par deux, laissant donc successivement entre eux des intervalles étroits et larges. Comme précédemment, tous reposent sur des atlantes. De deux en deux, les intervalles sont occupés par un petit Bouddha semblable A celui de l'intervalle b (voir f, h, i).

Dans les autres, comme en g, se dressaient des Bouddhas de grande taille disposés sur le fond de chaque niche et latéralement s'en trouvaient d'autres semblables, mais de taille plus petite. "Fous étaient sur un trône en fleur de lotus.

La disposition est telle qu'aucun des piliers supérieurs ne correspond au pilier inférieur.

Le côté Nord-Ouest est démoli très bas ; on y voit encore huit pilastres et les intervalles les séparant étaient recouverts de peintures maintenant trés effacées, mais dans lesquelles on reconnaît cependant, au début de la série, des Bouddhas en méditation ; dans le troisième intervalle se trouvent trois moines vus de face, et ébauchés non plus au trait, mais en larges bandes.