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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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chemin profond devait conduire au monastère, mais tout cet espace situé en contre-bas était, avons-nous vu, bouleversé.

L'édifice rappelle le Tapa-Kalan, mais, extérieurement, il est construit en dalles de schiste et non en pierres de taille.

FIG. 127. - Niches trilobées et trapézoïdales du stupa B, 12.

Le premier corps carré s'élève å I m. 40 du sol ; sa base, haute et épaisse, est simple. On compte sur chaque façade seize pilastres et, ces façades étant de longueur différente, sur les unes les pilastres étaient plus rapprochés que sur les autres.

Entre ces pilastres se trouvait un Bouddha en méditation, les mains nues, abrité, et de deux en deux intervalles, sont placées des niches alternativement trilobées ou trapézoïdales, reposant directement sur la base. Cette disposition se poursuit sur toute la longueur y compris l'avancement en plate-forme de l'escalier. Naturellement, les Bouddhas protégés par ces niches sont de plus petite taille que les autres. Ils reposent sur un gradin surbaissé ou sur un trône élevé, alors que les autres sont disposés sur une sorte de coussin arrondi.

Les chapiteaux sont curieux en ce qu'ils reproduisent le profil des consoles bulboïdes avec une feuille centrale s'étalant å droite et å gauche et des feuilles latérales, le tout sur un même plan. Des nervures en U vont d'un lobe å l'autre (fig. 7, a, b, c).

La base du deuxième corps est complexe, c'est-å-dire qu'elle montre la superposition de deux éléments ioniques å larges moulures, séparés par un renfoncement.

Les pilastres se terminent par un élargissement en plateau destiné å recevoir le fût et les arcs des niches. Le fond de ces dernières est renforcé. Deux de ces niches seulement sont conservées au coin Nord-Ouest.

Les niches trilobées sont plus basses que les autres. Dans ces niches, un Bouddha en méditation, les mains nues, repose sur un trône.

Au-dessous, s'alignent trois petits Bouddhas assis å l'orientale, celui du milieu faisant le geste de l'enseignement.

La niche trapézoïdale abrite un Bouddha semblable aux précédents, les pieds nus. Il repose sur un trône drapé. A ses côtés, deux orants, homme et femme, sont assis å l'européenne sur un siège élevé, de la hauteur du trône. L'homme est vêtu d'une tunique longue, la femme d'un même costume, mais å plis mieux calculés s'élançant gracieusement d'un genou å l'autre. Les pieds étaient parés d'anneaux ronds,

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