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0017 Recherches Archéologiques au Col de Khair khaneh près de Kābul : vol.1
カブール近郊ケール・カネー峠の考古学調査 : vol.1
Recherches Archéologiques au Col de Khair khaneh près de Kābul : vol.1 / 17 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000282
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RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES AU COL DE KHAIR KHANEN

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et possède deux petits sanctuaires miniature de chaque côté de l'escalier qui donne accès au terre-plein. Dans les deux cas le sanctuaire proprement dit (garbhagrha) se trouve enclos dans une chambre de plus grandes dimensions ; l'espace compris entre le mur extérieur et le mur intérieur représentant un déambulatoire (pradaksinâ patha). Nous croyons utile de faire figurer ici à titre comparatif les dimensions des trois sanctuaires : 1° Nachna Kuthara; 2° Bhumara ; 3° Khair khaneh (Kabul). Les dimensions données dans ce dernier cas sont limitées à une seule cellule.

Dimensions extérieures des sanctuaires.   Dimensions intérieures.

Nachaa-Kuthara    4 m. 75 carrés.

Bhumara    4 m. 65 —

Khair khanch (Kabul) . . .   5 m. 40 —

2 M. 45 carrés.

2 111. 45 2m.95 -

Nous pourrions étendre ces comparaisons à d'autres temples guptas, sans que les dimensions relevées accusent un écart sensible avec celles qui figurent ci-dessus. Nos comparaisons ne portent, on l'a vu, que sur une seule cellule ; mais il convient de noter que ce type de temple à trois sanctuaires n'est pas inconnu dans l'Inde. Mr. R. D. Banerji mentionne, en effet, au début du rapport qu'il consacre au temple de Siva à Bhumara, un temple gupta à triple sanctuaire (triple shrined temple) découvert à Deoguna, dans l'État de Jasso, non loin de Bhumara 0).

Les comparaisons entre le Khair khaneh et Bhumara ne se limitent pas au domaine architectural ; l'iconographie se prête à de suggestifs rapprochements que nous aborderons après avoir examiné dans le détail la trouvaille principale faite au Khair khaneh : le groupe en marbre blanc représentant le dieu solaire et ses acolytes. Le dieu est assis à l'européenne (Pl. XIV), les jambes écartées. Les avant- bras reposent sur les cuisses ; les mains sont brisées au-dessus des poignets. Les jambes et les cuisses paraissent de dimensions singulièrement réduites, si on les compare au torse et à la tête (2). La tête représente à elle seule environ le cinquième de l'ensemble du corps, proportion très décadente (canon de Polyclète 1/7, canon de Lysippe 1/8) correspondant exactement à celle que nous avons déjà relevée en étudiant le Buddha au grand miracle de Paitâvâ (fouilles de

1924) (3).

La physionomie du personnage présente des détails singuliers ; la diver-

(I) R. D. BANERJI, op. cit., p. 1.

  1. Tête et torse : o m. 122 ; tête seule : o m. 048 ; cuisses o m. o53 ; jambes : o m. 074 ; hauteur de l'acolyte de droite : o m. 12 ; hauteur de l'acolyte de gauche : o m. i 05. Hauteur totale du monument : o m. 42.

  2. J. HACKIN, L'oeuvre de la Délégation archéologique française en Afghanistan. Tôkiô, 1833, p. 17.