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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0026 Recherches Archéologiques au Col de Khair khaneh près de Kābul : vol.1
カブール近郊ケール・カネー峠の考古学調査 : vol.1
Recherches Archéologiques au Col de Khair khaneh près de Kābul : vol.1 / 26 ページ(カラー画像)

キャプション

[Figure] FIG. E. Sūrya de Bhumara

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doi: 10.20676/00000282
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OCR読み取り結果

 

16   RECHERCHES ARCI-iGOLOGIQUES AU COL DE KHAIR KHANEH

Le dieu « nimbé, abrité sous un chatta, et monté sur un char à devant et à côtés élevés, attelé de quatre chevaux (fig. D) ; à sa droite et à sa gauche, sur le char, se tiennent les personnifications féminines qui passent pour être les épouses du soleil : de leurs arcs tendus elles lancent des flèches qui représentent ses rayons (I) ».

A Mathurâ (2) (i' siècle après J.—C.), le dieu solaire apparaît seul sur un char traîné par quatre chevaux dressés ; il n'est pas inutile d'observer que les deux chevaux placés en avant masquent presque complètement les chevaux du second

plan. De là à faire disparaître ces chevaux du second plan, il n'y a qu'un pas. C'est ainsi que nous ne voyons plus apparaître que deux chevaux sur un petit monument du He siècle ou du III°siècle de l'ère chrétienne; une coupe à onguents, en stéatite bleue (3), acquise en 1924 par le professeur Herzfeld (environs de Jelalabad) (Pl. XXIII, 3 I ). La représentation du dieu solaire, de son char et des deux chevaux, apparaît schématisée à l'excès.

M. Ph. Vogel range dans cette catégorie une statue représentant un personnage assis : « il tient un poi-

FIG. E.   gnard dans la main gauche, l'objet dans
l'autre main semble être un bouton de lotus. Son costume qui consiste en une tunique brodée et de grandes bottes, nous rappelle », ajoute M. Ph. Vogel, « ces statues des rois Kusanas que nous avons décrites au cours de cette étude. La posture, au contraire, rappelle le dieu solair,e ; que le type de ce dernier, que nous trouvons dans l'iconographie brahmanique, soit dérivé de ces statues royales, nous croyons qu'il n'en peut subsister le moindre doute » (4). Des quatre monuments auxquels nous venons de faire allusion, trois nous montrent un dieu solaire représenté seul. Sur le poteau 64 de Bodh—Gaya 0" siècle av. J.—C.) apparaissent les deux femmes tirant de l'arc.

(I) A. K. COOMARASWAMY, op. cit., p. 44.

  1. Pfi. VOGEL, La sculpture de Mathurâ, Ars Asiatica, vol. XV, Paris, 193o, Pl. XXXVIII, a.

  2. E. HERZFELD, Die Sasanidischen Quadrigce Solis et Lunce, Archceologische Mitteilungen aus Iran, Band II, Heft 3, Juli 193o, p. 128-131, Tafel I. Cet objet est entré dans les collections du Musée Guimet.

Le groupe du Musée de Calcutta (N° G. 58) publié par M. A. FoucFHER dans A. G. B. G., I. p. 2o6, fig. 83, est un dieu lunaire ; les cornes du croissant sont nettement visibles à droite et à gauche des épaules.

  1. Px. VOGEL, O. cit., PI. XXXIII, b.