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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 | |
東アジアの記憶 : vol.1 |
L'INSTRUCTION D'UN FUTUR EMPEREUR DE CHINE 61
Plus à l'Est encore est le g O tif, c'est-à-dire la tombe de Tch'eng O ; mais je ne suis pas parvenu à déterminer qui était ce personnage.
Sur les bords occidentaux et méridionaux de la stèle, je n'ai pu identifier aucun des bâtiments représentés.
Considérons maintenant la ville elle-même. Les portes de la ville sont au nombre de six : sur la face Nord se trouve la porte Ts'i ( Yule: Tse Gates) ; sur la face Est, il y a deux portes : la plus septentrionale est la porte Leou Z ( Yule : Lao G.) ; la plus méridionale est la porte Fong k ( Yule Fâng Gates)' ; du côté du Sud, il n'y a qu'une seule porte qui est située à l'angle saillant que forment les remparts au Sud-Ouest ; c'est la porte P'an
( Yule : Pwan Gates) 2; sur la face Ouest, il y a deux portes : la plus
septentrionale est la porte Tch'ang (Yule: Chang G.) ; la plus méri-
dionale est la porte Siu W ( Yule : nom omis).
A l'intérieur de la ville, nous voyons au Nord et un peu à l'Ouest le
groupe imposant des bâtiments du temple Pao-ngen ( Yu le : Great
Pao-ngan Pagoda). L'origine de ce temple remonte jusqu'au milieu du troisième siècle de notre ère : c'est alors en effet que la mère de Souen K'ivan 4, roi du royaume de Wou A, abandonna sa demeure pour en faire un sanctuaire bouddhique. A l'époque des Leang (502-556), le religieux Tcheng-houei l y fit élever une pagode à onze étages ; cet édifice fut détruit par le feu pendant la période kien-yen (1127-1131) ; on le reconstruisit, mais jusqu'à la hauteur de neuf étages seulement, pendant la période chao-hing (1131-1163)3; tel était l'état où devait se trouver la pagode à l'époque de notre plan. Sur ce plan, on a marqué, à gauche de la pagode, trois bâtiments qui sont le Fa-houa yuan f1 it (salle du Saddharma puntlarîka), le P'ou-hien yuan I lR (salle de Samantabhadra), et le Wen-chou yuan C re (salle de Mafljuçrî) ; à droite de la pagode, trois autres bâtiments sont le Sseu-tcheou yuan Mi fN IR, le Chouei-yuan t'ang * t 4 et le P'ou-men yuan * N. De ces trois salles, la première est devenue pendant la période king-ting (1260-1265) un temple indépendant qui a été édifié au Sud-Ouest de la ville, à l'Ouest du Wen miao ou temple de la littérature ; c'est là que se trouve aujourd'hui le Sseu tcheou kiao sseu et *tl le *5.
4. D'après M. Tchou Kia-kien, qui est originaire de Sou-tcheou, la prononciation locale de ce nom est « fou ».
2. C'est cette porte dont Yule a donné le fac-similé d'après un estampage semblable au nôtre (voyez Marco Polo, éd. Yule et Cordier, vol. II,
p. 483).
Cf. Ta T'sing yi l'ong lche, chap. Lv, p. 3 b, et Sou tcheou fou tche, chap. xxxix, p. 4 a-7 b.
Je crois qu'il faut lire plutôt * K. Le
Sou Tcheou fou tche, chap. xxxix, p. 2 a, parle en
effet du * je dans le temple Pao-ngen.
Cf. Sou Tcheou fou Iche, chap. xxxix, p. 48 b19 a.
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