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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 | |
東アジアの記憶 : vol.1 |
A PROPOS DU KENG TCHE T'OU 109
Mong-fou avait écrit, en guise d'introduction, l'ode du « Septième mois » des « Coutumes de Pin », et l'avait fait suivre de peintures appropriées. L'oeuvre était en feuillets, mais l'héritier présomptif de Hong-wou la vit en cette année 1376, et, craignant que le maniement des feuillets ne fût dommageable à la peinture, il la fit remonter en un rouleau continu. Song Lien reçut l'ordre de rédiger alors la notice finale. I1 y rappelle l'importance que les souverains doivent attacher au développement de l'agriculture, et ne doute pas que les peintures de Tchao Mong-fou ne soient d'un excellent exemple pour le jeune prince. Jusqu'ici, je ne connois pas de texte postérieur à 1379 où il soit question du Pin Tong t'ou de Tchao Mong-fou. Mais
peut-être l'oeuvre est-elle conservée au palais et décrite dans l'inaccessible
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Che kiu pao ki.
La pénurie relative des informations relatives au Pin fong t'ou est presque enviable quand des textes plus abondants nous obligent à évoluer, pour atteindre l'autre oeuvre de Tchao Mong-fou, dans un dédale d'incohérences et de contradictions. Les vingt-quatre petits poèmes de Tchao Mong-fou ont gardé quelque notoriété. Non seulement ils sont reproduits dans le T'ou chou tsi tch'eng, mais on les retrouvera intégralement dans la grande collection de notices poétiques relatives à des peintures qui a été
compilée par ordre impérial. sous la direction de Tch'en Pang-yen,
en 1707'. L'une et 'l'autre compilations les empruntent d'ailleurs a la collection même des oeuvres de Tchao Mong-fou, olé ils figuraient, dans le chapitre 2, dès l'édition princeps de 13392. Le titre y est déjà celui-là même que reproduiront les érudits du dix-septième siècle : « Vingt-quatre poèmes composés par ordre de l'impératrice pour accompagner le Keng tche t'ou. » Les vingt-quatre poèmes se divisent en deux séries ; douze d'entre eux sont consacrés au labourage, les douze autres au tissage ; dans chaque série, les poèmes portent successivement sur chacun des douze mois.
Tout irait bien si, dans une sorte de supplément à la collection litté-
le Pei wen !chai chou houa p'ou, chap. 8.>, fol. 1 r".
Cette collection est intitulée §11 t g
fg Yu ting li tai ri houa ehe lei et comprend 120 chapitres ; un exemplaire se trouve à la Bibliothèque Nationale, collection Pelliot, II, 38e. Tout le chapitre 69 est occupé par des notices poétiques relatives à l'agriculture et au tissage 04 tt4 IN); les vingt-quatre poèmes de Tchao Mong-fou ouvrent ce chapitre.
Tchao Mong-fou est souvent désigné par son tseu de Tseu-ngang et aussi par son hao de 4
Song-sine. Aussi sa collection littéraire est-elle in-
titulée yg $ Song siue tchai tsi; elle com-
prend 40 chapitres, plus un chapitre de wai-tsi et enfin (depuis l'édition de 1713) un chapitre de siutsi. Les 24 poésies sont données à la fin du chap. 2 dans l'édition de 4882 (Bibl. Nationale, coll. Pelliot, II, 976). Un bel exemplaire de l'édition originale de 4339 est décrit dans le K'in ling t'ien lou lin lang chou mou heou pien, chap. 11, fol. 44 v°44 r°. Cf. aussi, Catalogue impérial, chap. 466, fol. 36 v°-37 r°.
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