国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 | |
東アジアの記憶 : vol.1 |
LES IMAGES. INDIENNES DE LA FORTUNE 131
fication avec Lakshmî un argument péremptoire dans la présence de ces deux éléphants qui, pour la délectation. des Hindous et la stupéfaction des Européens, douchent à l'aide de cruches rondes la statuette de la planche LX.II? Non seulement ce complexe lakshana est resté dans l'iconographie contemporaine le signe particulier auquel on reconnaît une image de la Fortune
Fio. 5. — P,i4cIr.A ET SON SERVITEUR.
(Musée de Lahore, n° 606. Hauteur : 0 m 21)
indienne, mais spéciale attribution lui en est faite dès le sixième ou septième siècle sur les sculptures de Mâmallâpuram et d'Ellora ; et enfin n'a-t-on pas dès. longtemps signalé sur les fameuses portes de Sânchî la preuve que telle était déjà la façon de représenter Çrî dès le deuxième ou au plus tard le premier siècle avant notre ère ? — Cette dernière remarque clorait en effet la-question, si elle était fondée : malheureusement nous ne lui connaissons aucun fondement. Il est parfaitement exact qu'il existe à Sâuichî de nombreuses répliques d'un personnage féminin assis ou debout sur un padnm et baigné par deux éléphants juchés de part et d'autre sur cieux lotus de la même espèce : mais ni une inscription annexe, ni un texte contemporain, rien en un mot, sauf le hasard encore à expliquer d'une analogie relative-
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