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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 | |
東アジアの記憶 : vol.1 |
A PROPOS DU KENG TCHE TOU 73
intégral de la préface de l'édition japonaise serait nécessaire pour formuler un jugement définitif. Provisoirement, j'incline à la solution suivante. Lés bibliographes de 1775 ont eu raison d'admettre que Wang. Kang avait réuni les trois oeuvres qui constituent l'exemplaire du palans. 'Mais deux. seulement, le Nong chou et le Ts'an chou, avaient été éditées dès 1214. Plus tard, à une date indéterminée qui n'est vraisemblablement guère Os, térieure à 1228, Wang Kang connut le Keng tche fou che et. le poignit en appendice aux deux autres ouvrages. C'est parce que l'ouvrage ne figurait pas encore dans l'édition de 4214 que les notices écrites alors par Wang Dang et Souen Yong sont muettes sur son compte. Quelques années plus tard, un descendant de Leou Cheou, Leou Chao, qui peut-être avait acquis les planches des trois oeuvres gravées par Wang Kang, écrivit et fit graver sa note de 1237, qui se trouva jointe aussi bien à l'exemplaire dont dérive. indirectement l'édition japonaise de 1676 qu'à celui qui est conservé aujourd'hui clans la bibliothèque du palais à Pékin. Enfin, .en ce qui concerne le Sseu-k'ou-ts'ivan-chou, nous aboutissons à une constatation assez piquante. Les bibliographes chargés de sa compilation ont raisonné, parfois..assez mal, d'après un exemplaire manuscrit du Nong chou et du Ts'an chou présenté par le gouverneur du Kiang-sou et une mauvaise copie fragmèlitaire due Keng tche,t'ou che adressée par le gouverneur du Tcllö-Kiang.. Or, toutes. ces copies dérivaient, directement ou indirectement, de celle exécutée en. 1738 par Wan Tso-lin sur l'exemplaire original des Song conservé dans la bibliothèque du palais; mais à cet exemplaire original, les commissaires impériaux ont négligé de se reporter'.
L'édition japonaise acquise par M. Laufer ne se rattache pas directement à celle de Wang Rang. En 1462, un fonctionnaire appelé 5 r 4k Song
1. Cet exemplaire des Song, avant d'entrer au palais, avait fait partie de deux biblio-
thèques célèbres, celle de 4N A Ki Tchen-yi
à T'ai-hing et celle du t., \Van-kivaii-leou
réunie par TA gi [Bang Yao-che (de son vrai
nom TA Xt Hiang Tou-cheou?) à Kia-hing (cette.
dernière famille est surtout connue par un grand collectionneur de peintures qui vivait au début du dix-septième siècle, T 7G (1` Hiang Yuan-pieu,
tseu ;;. Tseu-king, hao 44C Mo-lin, qui avait
appelé sa collection le X Tien-lai-ko). A la
fin des Ming, Mao Tsin, le propriétaire du Ki-kouko, possédait une ancienne copie manuscrite, sans doute faite sur l'édition globale de Wang Kang,
ASIE ORIENTALE.- I.
mais où on n'avait reproduit, de l'oeuvre de Leon Cheou, que les poésies et non les dessins. En 1765,
A
I. Wou Fong (hao * # Mei-ngan) trouva de son 'côté une copie manuscrite qu'il collationna sur celle qui provenait du Ki-kou-ko, mais il manquait à la copie de Wou long les poésies de Leou Cheou. Cet exemplaire manuscrit collationné par Wou Fong a. appartenu depuis lors à Lou Sin-yuan (cf. Pi song leou ts'ang chou Iehe, chap. 42, fol. 1923) et doit par suite se trouver aujourd'hui au Japon, chez les héritiers du banquier Iwasaki. Postérieurement à l'édition du Tche pou Isou Ichai ts'ong chou, les trois oeuvres ont été reproduites dans le Long wei pi chou; le Nong chou se trouve aussi dans le Hom hai.
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