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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0136 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1
東アジアの記憶 : vol.1
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 / 136 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000249
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OCR読み取り結果

 

A PROPOS DU KENG TCHE T'OU   S)'.)

Peut-être même nous est-il donné d'entrevoir le genre de confusion (lui

a dû se produire. Le S .   Yen che chou houa ki, ou « Description
des peintures et autographes [appartenant] à M. Yen », rédigé pare Wen Kia en 1 545 et revu en 1568, mentionne, dans son inventaire de cette collection, l'esquisse originale ( * kao-pen) du 14 X ® Kong ts'an t'ou, cm « Tableaux [de l'élève] des vers à soie dans le palais [impérial] », par Lieoll Song-nien. Au dix-septième siècle, W teg Ts'ao Jong2 ajouta une notice finale au rouleau original du Kong ts'an t'ou de Lieou Song-nien; ce même rouleau fut encore vu quelques années plus tard par I ± M Wang Che-tcheng 3. Pendant plus d'un siècle, les textes paraissent ensuite se taire sur le compte du Kong t'san Lou ; mais, selon les commissaires impériaux, il entre dans les collections du palais entre la compilation des deuxième et troisième séries du Che kiu pao ki, et Hou King lui consacre en 1816 une notice dans son Si ts'ing tcha ki (chap. 2, fol. 23 r° et vo). C'est un rouleau peint, sur papier; les scènes s'y succèdent depuis la cueillette des feuilles de mûrier jusqu'au tissage de la soie. Les bâtiments ont le double toit des bâtiments impériaux. Impératrices, concubines, eunuques, enfants, on ne compte pas moins de 184 personnes réparties sur les diverses scènes. La signature

actuellement du pa de 'Vu Houo pour fixer la tradition relative h un Keng tche t'ou de Lieou Songnien.

  • 1. Le Ming ehe (chap. 287, fol. 1 v°) ne consacre que quelques Phrases h Wen Kia (lseu fie * Hieoutch'eng), fils d'un des grands calligraphes du

seizième siècle,   * HA Wen Tcheng-ming; mais
on a des renseignements un peu plus détaillés ù son sujet dans le P'ei wen tchai chou houa p'ou, chap. 42, fol. 9 v°. Je ne crois pas que le Yen ehe chou houa ki ait jamais eu d'édition indépendante, et je n'en ai jamais vu signaler non plus de manuscrit ancien. Mais il a été incorporé ia deux autres ouvrages, le Ts'ing ho chou houa fang de Tchang Tch'eou, achevé en 1616, et le Chan hou wang de Wang K'o-yu, achevé en 1643 (sur ces deux ouvrages, cf. infra, pp. 102-103). Dans le Ts'ing ho chou houa fang, le texte de Wen Kia, précédé de sa

préface, se trouve dans la section   wou, aux
fol. 13-28; le passage relatif au Kong ts'an t'ou est au fol. 24 r°. Nous ne possédons pas le Chan hou Wang, mais le P'ei wen tchai chou houa p'ou a reproduit d'après lui la section relative aux autographes dans le chap. 93, fol. 9 v°-10 r°, et celle relative aux peintures dans le chap. 98, fol. 4 r°12 v°; le passage concernant le Kong ts'an t'ou est au chap. 98, fol. 1.1 v° (en réalité, le P'ei wen tchai chou houa p'ou, qui dit bien au chap. 98 reproduire le texte de Wen Kia d'après le Chan hou wang,

parait au chap. 93 citer le Yen ehe chou houe ki directement; c'est une des nombreuses négligences des compilateurs officiels). Ces deux états du Yen ehe chou houa ki sont assez différents, mais le texte donné par le Ts'ing ho chou houa fang parait meilleur; du moins n'y retrouve-t-on pas certaines absurdités manifestes de la rédaction empruntée au Chan hou Wang.

2. Ts'ao Joug (tseu   j K'ie-kong, hao f

Ts'ieou-yo), originaire de Lieou-chouei au Tchökiang, passa l'examen de doctorat en 1637; sur ses oeuvres, cf. le Catalogue impérial, chap. 63, fol. 1 r°2 r°, et chap. 481, fol. 8 v°-9 r°. Sa notice sur le Kong ts'an l'ou figure dans sa collection littéraire,

intitulée Ait   * * Tying t'i l'ang tsi, mais nous
ne possédons pas cet ouvrage, et je ne connais cette notice qu'en tant qu'elle est reproduite dans le Nan song houa yuan fou, chap. 4, fol. 14 v°-15 r°. Pour une notice écrite par Ts'ao Jong sur une peinture que possède le musée du Louvre, cf. T'oung Pao, 11, v, 315.

3. Wang Che-tcheng est un des écrivains les plus connus et les plus abondants de la dynastie mandchoue; il vécut de 1634 al 1711 (cf.Gii.vs,

Biogr. Diet., n° 2221). C'est dans le i a   Kiu
yi loti qu'il mentionne le Kong ts'an t'ou; le passage, qui se borne ù dire que Wang Che-tcheng u vu cette peinture, est reproduit dans le Nan song yuan houa fou (chap. 4, fol. 14 v°).