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0017 Recherches Archéologiques à Begram : vol.1
ベグラムの考古学調査 : vol.1
Recherches Archéologiques à Begram : vol.1 / 17 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000283
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RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES A BEGRAM

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dans le Kàpia. Ce mode de construction est caractérisé par un appareil o composé de rangées de pierres irrégulières, mais régulièrement alignées grâce à un expédient assez ingénieux : tous les interstices sont, en effet, remplis de petites pierres plates superposées qui encadrent les moellons et en corrigent les inégalités (i) ». Ce type d'appareil se perfectionne durant la période Kusana, les petites pierres plates superposées envahissant la plus grande partie de la construction, au point que les blocs apparaissent isolés, comme s'ils jouaient le rôle de boutisses ; ce qui est le cas pour la plupart des stûpas de la région de Kabul et de Jelalabad. Sur le chantier n° 2 de Begram, les moellons sont plus nombreux et disposés irrégulièrement (fig. 1). Bien que l'appareil des fondations et des premières assises des murs soit plus régulier et d'une contexture plus homogène sur le chantier n° 2 que sur le chantier n° i , nous n'avons relevé, sur le chantier n° 2 (fig. t ), aucun exemple des ordonnances si parfaitement cohérentes que l'on rencontre à Shevaki (près de Kabul) et à Jelalabad. L'appareil des murs est d'ailleurs d'un type mixte ; il est fait de pierres dans sa première partie (fondations et premières assises, jusqu'à une hauteur variable) et achevé eh pisé. La face interne des murs et les murs de refend sont revêtus d'un épais enduit de plâtre très grossier, voire de terre, recouvert d'un badigeon de chaux ; des traces de couleur rouge et verte apparaissent de place en place (chambre t o et chambre T). Les premières chambres dégagées (n° z à n° 9) (plan I) (fig. 2 et fig. 3), ne livrèrent qu'un nombre infime de monnaies de bronze très endommagées et une poterie grossière (chambres S, 7 et 8). La chambre n° ro (fig. 6) devait, par contre, nous réserver des surprises. La fouille avait amorcé le dégagement d'un boyau (fig. 4) long et étroit (n° 7, sur le plan I), bordant au Nord les chambres nOS 4, S et 6. Le travail fut poursuivi en sape, d'Est en Ouest, jusqu'au moment où les ouvriers vinrent se heurter à un mur de briques crues, perpendiculaire au boyau. Ayant déterminé l'épaisseur de ce mur, dont la face interne représentait le côté Est d'une nouvelle chambre (n° I o sur le plan I), Mme Hackin fit procéder au dégagement de l'angle Nord—Ouest et de la paroi Nord de cette pièce spacieuse (8 m. 40 x 6 m.). Le mur de briques crues auquel s'étaient heurtés les ouvriers (en B du plan) masquait la porte d'entrée de la chambre (fig. S ) ; dans cette pièce étaient dissimulés de nombreux objets fragiles ou encombrants. Les premiers objets furent mis au jour dans la partie Nord—Ouest de la chambre, à une profondeur moyenne de 2 m. 6o. Une tasse en verre incolore décomposé, à parois minces (n° 155 [6]), à décor peint, représente le point de départ (i 7 mai 193 7) des trouvailles. Les objets en verre, particulièrement nombreux (fig. 2 S), proviennent, sans aucun doute, de ces

(i) A. FOUCHER, A. G. B. G., I, pp. 101-102.

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