国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
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---+4.( 18 - [514]
ment(i)pour qu'ils montassent et avançassent et ils les firent
sortir des cinq gouffres. Les cinq sortes de démons (2) se col-
lèrent(3) aux cinq corps lumineux, telle la mouche qui s'attache
au miel, tel l'oiseau qui est retenu par la glu ("), tel le poisson
qui a avalé l'hameçon. Pour cette raison , l'Envoyé de la Lu-
mière nommé Tsing-fong (Vent pur) , au moyen des cinq
sortes de démons et des cinq corps lumineux et par la combi-
naison de leurs deux forces (5), constitua les dix cieux et les huit
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pour s'en convaincre, de rapprocher du présent passage celui qui est consacré
à Eloha : , p7 , nle corps merveilleux
de notre Unité trine, le vrai maître sans commencement Dollar, pour être amené par le parallélisme à traduire la phrase relative au Messie par de corps divisé de notre Unité trine, le brillant et vénérable Messier. Mais si des doutes sur la valeur de participe ou d'adjectif de fen dans fen-chen pouvaient subsister pour quelques-uns, ils seraient levés par le présent texte manichéen, où tvou fen-ming-chen ne peut signifier que cries cinq corps lumineux divisés/1.
. Le mot n ts'ö signifie un n plan,,, au sens stratégique; l'expres-
sion militaire J{ ts'ö-ying signifie cc secourir') (un corps de troupes, une
place); ts'ö-tch'e, dans notre texte, paraît avoir la même valeur que ts'ö-ying, avec cette nuance que ce secours est opéré en tirant les cinq corps lumineux
comme par la main. Dans notre texte , ts'ö est écrit avec la forme ; cette
forme se retrouve dans l'inscription de Si-ngan-fou ( cf. LEGGE, Christianity in China, p. i 2) et dans nombre de manuscrits de l'époque des T'ang. •
Ces cinq sortes de démons sont les cinq éléments mauvais correspondant aux cinq terres de ténèbres. Le Khuastuan ft (voN LE COQ, Khuastuanit, p. 28o ) connaìt aussi les cinq sortes de démons (bis türlüg yäklärlüg) qui luttent contre Ormuzd (l'Homme primitif) et les cinq dieux ses fils.
Le terme chinois et les comparaisons qui suivent sont à rapprocher, à cause de leur précision, du verbe gatïl° qu'emploie au même propos le Khuastuan jjt (voN LE COQ, Khuastuanift, p. 280, 285, 2qi ) et qui, selon Radlov (Nachträge , p. 87o), signifie cc adhérer'', ck être collés ensemble n.
Le caractère IM donné par le texte n'est qu'une variante de M tch'e,
ccglun.
fJ :[j 4. Il ne nous semble pas qu'il faille traduire ici houo-ho par
cc union harmonieuse,,, comme on serait tenté de le faire d'abord , puisque les deux natures ou forces de lumière et d'obscurité ne vivent pas • dans le monde en bonne harmonie. Houo-ho a ici la valeur d'un terme technique marquant la combinaison stable, mais susceptible pourtant de dissociation, dans laquelle le Vent pur a réuni les deux natures pour former le monde.
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