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0216 Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1
Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 / 216 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000257
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OCR読み取り結果

 

 

~

(i) Cf. SCHLEGEL, Die chinesische Inschrift, p. 56.

  1.  Cf. F. W. K. MÜLLEIR, Der Hofstaat eines Uiguren-Königs, dans Festchr. V. Thomsen , p. 2 i i-J i 2.

  2.  Nous rétablissons le premier caractère avec sonore initiale parce que le mot a les deux prononciations *y'et et *x'et, et que nous supposons ici un phénomène analogue à la présence du ghain sans valeur étymologique en transcription chinoise devant w (cf. supra, p. i 67 , n. 2 ); le phénomène est surtout fréquent devant w, mais se rencontre aussi devant une autre voyelle ; en dehors de *y'et, on peut citer / ► ho (*y'ap), transcription constante du turc alp. Mais on a vu plus haut (cf. p. i 66 -i 67) hie employé dans na-hie pour transcrire nahid, où on serait plutôt tenté de le rétablir avec sa prononciation sourde *x'et.

  3.  MÚLLER, Uigurica, II, p. 93. Peut-être et serait-il plus juste que il.

  4.  La solution dépend en partie du nombre de caractères manquant au bas de la stèle; Schlegel a admis qu'il n'en manquait aucun au bas des lignes XI et XII; cette opinion nous parait fausse (cf. infra , p. 198).

(6) Ces caractères se trouvent , retouchés , sur le morceau du bas du fragment 1 de la planche XXXIII, et, sans retouche, sur le fragment 3 de la planche XXXII. Ils ont été , eux aussi , négligés dans la reconstitution de Schlegel.

206 ).c~—   [182]

rencontrent souvent dans les textes chinois concernant les

Ouigours. Les Ouigours avaient cc six grands conseillers de l'in-

térieur ' et trois grands conseillers de l'extérieur» (1). Il serait

prématuré d'établir un rapprochement entre le premier de

ces titres et celui d'icraki, celui de l'intérieur 7/, déjà connu

par les inscriptions de l'Orkhon , et que M. Müller a rencon-

tré, transcrit du turc, en un texte moyen-persan qui énumère

un certain nombre de fonctionnaires ouigours (2)• Quant aux

quatre derniers mots, hie- yu-k'ie-sseu (*yPet [ou y'er ] -'u a-

sy) (3), M. Müller y a justement reconnu le titre de il-ü8irsi,

Kgloire du royaume (4).

Le fragment que nous plaçons ici le deuxième, mais qui

pourrait à la rigueur être le troisième (5), ne contient qu'un

mot bien lisible, g lo (*la) ; c'est vraisemblablement ici un

caractère de transcription pour une syllabe turque la ou da

(dii)(6). Au-dessus de ce mot, on a le bas d'un caractère oil on

croit distinguer la forme de la clef his. Après lo, le fac-similé

noirci donne distinctement une forme anormale, mais possible,