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Un traité manichéen retrouvé en Chine : vol.1 | |
中国で発見されたマニ教に関する概論 : vol.1 |
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dhiste - fi Yi-hing se mettait å son tour aux calculs d'un
nouveau système, mais il mourut en 727 sans avoir achevé le
T- Ta yen li. Par ordre de l'empereur, le bureau du ca-
lendrier compléta le travail de Yi-hing et le Ta yen li fut distri-
bué en 729. Immédiatement , le clan des Gautama proteste;
454 Kiu-t'an Tchouan accuse Yi-hing d'avoir pillé le Kieou
tche li. Une commission est nommée et, å l'épreuve, on con-
state que le Ta yen, li a permis de prévoir juste sept ou huit
fois sur dix , l'ancien Lin tö li trois ou quatre fois, le Kieou
tche li seulement une ou deux ; le Ta yen li triomphe (1). Le
Kieou tche li et le Ta yen li n'étaient d'ailleurs pas sans quelque
parenté. Tous deux introduisaient en Chine une notion nou-
velle, celle qui au soleil, à la lune et aux cinq planètes, ajou-
tait, sous les noms de Kāhu et de Ketu, deux planètes fictives,
les noeuds ascendant et descendant de la lune, et obtenait
ainsi le chiffre inusité des 3 1 Itieou-yao , les neuf lumi-
naires ».
On lit généralement le nom Gautainasiddha, et l'un de nous a reproduit cette
forme (B.E. F. E.- 0. , IV, 187); elle est inadmissible du fait que ta est
*dat [ ou dar]. En réalité, la forme si-ta employée ici est une transcription usuelle de siddhārtha. Il semble d'ailleurs que pour ces trois familles hindoues,
qui avaient des fonctions au bureau d'astrologie (* 1151 t'ai-che-ho) , les
noms de Gautama, Kāçyapa et Kumāra soient devenus des cc noms de famille» à la chinoise, susceptibles d'être suivis d'un ming, ou nom personnel, purement chinois. Le titre du calendrier de Gautama Siddhārtha suffit à en indiquer la provenance hindoue : kieou-tche signifie aies neuf prenants r , et est la traduction littérale de navagraha; nombre d'oeuvres astronomiques hindoues commencent par cette expression, qui est la désignation sanscrite des a neuf planètes». De même qu'un titre de traité du vine ou du Ixe siècle nous mon-
trera le grec c pn dans le chinois , ( houo-la (*,diva-la), par l'intermédiaire
du sanscrit horā ccheure,' (cf. infra, p. 167), le calendrier de Gautama Sid-
dhārtha nous donne pour a minuter un nom L li-to (*l'ip-ta) , qui, par
l'intermédiaire du sanscrit liptā, n'est autre que aen%ri (Wylie a signalé ces transcriptions dès 1871 dans le Chinese Recorder, t. IV, p. 42); les mots nous sont ici témoins de l'extraordinaire expansion qui a porté certaines notions astronomiques et astrologiques de la Méditerranée jusqu'à l'Océan pacifique.
(') Cf. Sin t'ang chou , ch. 27 J , fol. i r°.
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