国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2 |
LE GÉNIE DES RICHESSES. 123
du grand temple local et de la célèbre statue, sorte de palladium du royaume qui lui devait sa dynastie. Ce n'est pas, à la vérité, comme on pourrait être porté à le croire, qu'un des génies enfants se Mt borné à descendre du socle pour devenir prince héritier : il a été assuré à Hivan-tsang que ce dernier serait sorti de la tête même de la grande image (I). Était-ce pour ressembler à son ancêtre supposé que le roi de Khotan se coiffait, nous dit Song-Yun (2), d'un n bonnet doré ressemblant à une crête de coq n ? Toujours est-il que ce passage nous rappelle invinciblement l'étrange coiffure, aplatie sur les côtés, mais frangée au milieu et relevée sur le haut du crâne par des rubans curieusement crêpelés et dentelés, que porte aussi bien une figurine du Mahâban (fig. 372) qu'une petite tête de terre cuite recueillie par Sir Aurel Stein sur l'emplacement de l'ancien Khotan (fig. 526); car, en dépit des yeux beaucoup plus obliques de cette dernière, on n'en contestera pas la parenté (3).. Ce n'est pas tout : si certaines particularités des images gandhâriennes de Pâncika nous rendent seules intelligibles plus d'un trait de la légende du Vaiçravana khotanais, il ne nous sera pas moins nécessaire d'avoir recours à elles pour interpréter ses images sérindiennes. Sans connaître le caractère martial de notre sendpati4), comment comprendre que le génie à la bourse trouvé par Sir Aurel Stein dans ses fouilles de Dandan-Uiliq se présente à nous armé de pied en cap (fig. 528)? Ici d'ailleurs la contamination des deux person-
mai-juin 1 912 , p. 475. — Au contraire, le Lotus de la Bonne Loi semble distinguer encore Vaiçravana de son sendpati (éd. , p. 433 et 445).
ci) Rec., H, p. 311.
Trad. CHAVANNES, dans B. E. F.' E.-0., III, 1903, p. 394; à propos du coq et de ses relations avec Pâncika, cf. ci-dessus, II, p. 116-117 et fig. 372-373.
Cf. encore une tête analogue (mais avec moustache et barbiche) dans). A.S. Beng., 1901, extra-number, pi. Xl, 1.
Sur la fig. 432, où il reparaît à
titre 'de personnage épisodique (cf. B. E. F.E.-0., III, 1903, fig. 15, en bas), il porte même l'armure complète, tout comme sur la fig. 373. — 11 est curieux de noter à ce propos que le Négamêsin des Jainas, également intéressé à la procréation, est aussi un ifgénéral, d'Indra et mis en rapport avec Skanda (VŸINTERNITZ, J. R. A.S., 1895, p. 149 et suiv.) et que Skanda lui-même a, comme Hâritî (cf. plus bas, p. 130), commencé sa carrière divine en qualité de ttsaisisseur d'enfants? (billa graha).
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