国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2 |
260 LES HORS CASTE.
sième personnage évidemment «hors caste r et portant sur l'épaule gauche une sorte de faisceau qui rappelle singulièrement le triple bâton (tri-danda) de certains ascètes. Nous nous sommes déjà perdus sur son compte en conjectures et n'avons pas caché(') que nous inclinions à voir dans cet énigmatique figurant une simple variante du traditionnel informateur de Mahâkâçyapa. C'est à cette interprétation que, toutes réflexions faites, nous finissons par nous arrêter. Il nous apparaît que l'analogie de la figure 287 n'a servi qu'à nous faire prendre le change, et que nos sculpteurs ne partageaient pas notre superstition pour la lettre des textes. Si, à proprement parler, nous n'avons pas affaire à deux versions d'un même sujet, du moins nous assistons à deux moments d'un même épisode. Sur les figures 2 81-2 8 6 , l'hérétique en question recueille auprès d'un moine l'information qu'il transmet à Malhâkilçyapa sur les figures 277-278 seulement, tandis qu'ici il n'est bien vêtu que de l'air du ciel, là nos artistes lui ont prêté l'aspect d'un religieux d'une autre secte, d'ailleurs ancienne et figurant déjà sur la liste de i'Anguttara-Nikdya (2), celle des Tri-dandin ou «porteurs du triple bâton r,.
Resterait à donner, si possible, une raison de cette confusion : nous croyons en apercevoir une. Cet équipage conviendrait incontestablement mieux à un parivrdjaka comme Subhadra qu'à l'ijî- vaka des textes. Mais rien n'empêche de supposer, et tout même nous invite à croire qu'à l'origine certaines répliques montraient par deux fois Subhadra, d'abord dans l'appareil d'un religieux brahmanique et parlementant pour être introduit près du Maître, puis converti en moine et déjà ravi dans l'extase finale. Cette interprétation est parfaitement valable pour la figure 2 81, où le Maître même n'a pas encore expiré. Elle ne l'est plus sur les figures 284- 2 86 , où il est déjà enseveli ou enfermé dans son cercueil, et où par
Cf. t. I, p. 581, n. 1.
Voir Ru. DAVIDS, Indian Sects or Schools in the time of Buddha (J. R. A.S. ,
1898, p. 197) ou Dialogues, part I, p. 22o; cf. Jdtaka, n° 259; A4ANU, xtr, 10; Ydjnavallcua-smriti, in, 58, etc.
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