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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.2 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.2 |
332 LES HORS CASTE.
aussi bien à Çikhin (n° 2), à Viçvabhû (n° 3) ou à Kanakamuni (n° 5). Nous recevons donc nettement l'impression que, dans les usages de l'école, aucune convention n'assignait à aucun d'eux aucun geste spécial. 11 semble bien qu'il en soit resté de même plus tard, aussi bien à Mathura et à Ajantâ que dans la Sérinde (1).
Les Buddhas Dipanlcara et Kdçyapa. — A ce point de vue, d'ailleurs, le témoignage des scènes légendaires corrobore celui des frises décoratives. Parmi les précurseurs du Maître dans la carrière de Sauveur, ceux qui reviennent le plus souvent dans les textes sont le très lointain Dipankara et le relativement proche Kâçyapa. Celui-là le doit à l'importance de la prédiction qu'il aurait été le premier à faire au futur Çâkya-muni ; celui-ci, en sa qualité de prédécesseur immédiat de notre Buddha , revient constamment dans les récits du Jdtaka ou les relations de voyage de nos pèlerins chinois (2). Or, c'est une règle (pour employer le style des sûtra) que les héros des textes soient aussi ceux des monuments figurés : et nous retrouvons en effet sur nos bas-reliefs non seulement Dîpankara, mais — identification plus nouvelle — Kâçyapa. Nous nous sommes trop longuement étendus sur le premier pour devoir y revenir(). Du second nous ne connaissons encore qu'une seule représentation (fig. 1i58 b) laquelle se rapporte d'ailleurs à un incident tout à fait analogue à celui qui a fait la fortune de Dîpankara. Au milieu trône le Buddha Kâçyapa, flanqué à droite de sa communauté; à gauche Ghatikâra, le fils du potier, lui amène de vive force, en le tirant par les cheveux et malgré les coups de pied qu'il lui lance dans les jambes, son ami d'enfance, le jeune brahmane Jyotipala : et, en dépit de la mauvaise grace que ce der-
(') Cf. pour Mathurâ, J. Ph. VOGEL, A. S. I., Ann. Rep. 1909-10, p. 68, pl. XXV a et fig. 3; Ajantd, pl. 61 ( ou I31IAGVANLIL INDRÂJi, dans J. Bombay Branch R. A. S., XV, i 881, pl. XVII- XVIII; comparez ibid., pi. V-XII, les
huit statuettes de cuivre trouvées à Sopârâ) et 91; Idikutschari, p. t46-t48 et fig. 143 a, en haut.
Il suffit de se reporter aux index du Jdtaka et de FA-IIIEN OU HIUAN-TSANG.
Cf. t. I, p. 273 et suiv.
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